Play Girls 2
Pourquoi ce titre?
Le but de chaque mission est de voir un mannequin en petite tenue.Ah, Hot.B. Un éditeur qui a bien choisi son nom, car il saupoudrait ses production d’un zeste de fan-service à peine osé pour l’époque. Rappelez-vous en 1992, la version pseudo-érotisante du fameux casse-tête Shangai, c’était eux. Et bien, ils ont sévi dans l’univers du shmup, le temps de deux titres, à savoir Play Girls 1 et 2. Oublions le premier pour nous intéresser au second volet.
Play Girls 2 est un shmup façon Space Invaders, autrement dit « droite / Gauche / feu ». Donc pas de scrolling, le but de chaque tableau est de le nettoyer à fond pour passer à la zone suivante. Cependant, le jeu vous propose une commande supplémentaire: vous disposez à chaque vie d’une attaque spéciale appelée « bomb », mais qui n’a rien d’une smart bomb ; il s’agit d’un petit missile ridicule mais qui a pour mérite de geler pour un temps limité les ennemis à l’écran et vous rendra invulnérable durant ce même temps. Utile ma foi…
Le jeu vous confronte à 5 niveaux composés chacun de 3 tableaux, chacun de ces mondes étant gardés par un boss. Chaque tableau vous présente un « personnage » féminin en dessous et en dessous (dessous de l’aire d’action et lingeries, vous m’avez compris) et plus vous irez loin, plus vous verrez la délicieuse (?) créature dans ses dessous euh… affriolants ?
Maintenant, soyons un peu critique. Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par le point positif du jeu (et ce sera d’ailleurs le seul): les boss que je viens d’évoquer sont très sympa et utilisent de véritables motifs de tir, qui certes seront assez difficiles à esquiver (je vous rappelle que vos déplacements sont limités aux seules droite et gauche). Jugez: un oeuf qui une fois bien éclater, laisse naître un bébé dragon rose, un robot qui se transforme… Mais tout ça sera hélas fort insuffisant à donner le moindre intérêt à ce pauvre jeu…
La principale motivation à finir les tableaux consiste en le fait de voir la gonzesse en toile de fond se dévoiler un peu plus. Et comment ne pas être saisi d’horreur devant l’extrême laideur de celles-ci ? Les visages de ces donzelles ont l’expression d’un invertébré et pour ceux qui voudraient se rincer l’œil avec une vue sur la poitrine-ou même la foufoune de ces dames en seront pour leurs frais, aucun des 5 mannequins ne dévoile ne fut-ce qu’un bout de téton. On a droit à de tristes portraits en maillot de bain, c’est tout. A ce titre, même le catalogue printemps-été de la Redoute est plus attirant. Votre dévoué serviteur a poussé le vice jusqu’à la fin du jeu (avec quelques crédits), et il est reparti la queue entre les jambes (j’en vois au fond qui se gaussent de ce pathétique jeu de mots ma foi tout à fait involontaire).
Je terminerai par 3 raisons de ne pas jouer à cette daubasse qui n’a définitivement rien d’excitant ni d’amusant:
– Il est facile d’installer Sentimental Shooting sur son PC;
– Si vous aimez le Space Invaders sauce décalée, il est facile de se mettre à Space Invaders 95′
– Et si vous aimez vous rincer l’oeil en vous amusant avec des mannequins autrement mieux dessinés, qui montrent ce qu’elles ont de meilleur, connaissez-vous Lady Killer ?
Testé par Yace
Test crée le 16/01/08 à 19:23, modifié le 15/10/17 à 20:20