Retour vers  2012 RHexage Company

5/10 Moyen

Graphisme
Des graphismes passables, mais peu inspirés. On a déjà vu mieux.
Son
Anecdotique.

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Radiant

  • 1 joueur
  • Scrolling aucun

L’ arrivée sur le marché des smartphones a créé une petite révolution dans le monde du jeu vidéo, permettant a certains éditeurs de se développer dans ce domaine et ainsi pouvoir prospérer à partir de jeux à petit budget. C’est dans ce contexte que se développe la société Hexage, déjà auteur de jeux comme Buka, Evac ou Robotek par exemple, des jeux de plutôt bonne réputation qui ont permis à la société de se faire une petite image dans le domaine du jeu mobile. Et c’est ainsi qu’en 2009, Hexage s’attaque a notre genre favori en sortant un jeu au nom plus qu’évocateur pour les shmuppers, Radiant.

Si ce jeu n’a pas grand chose a voir avec le classique de Treasure, Radiant en revanche emprunte beaucoup à un autre monument du genre, puisqu’il s’agit plus ou moins de son fondateur, ou du moins celui qui a démocratisé le genre, Space Invaders. Si ce choix peut paraître assez rétrograde compte tenu de l’évolution du shoot au cours de ces dernières 30 années, on peut toutefois émettre deux restrictions à un jugement trop hâtif. Tout d’abord, le fait de reprendre des classiques pour les remettre au gout du jour est la volonté des développeurs indépendants depuis plusieurs années déjà. Et si le public peut commencer à se lasser de jeux au gameplay de plus en plus simpliste, on ne peut que s’incliner devant la réussite de certains d’entre eux, comme VVVVVV ou Super Meat Boy, qui se dressent en dignes représentants du jeu indie réussi. La deuxième objection que l’on peut émettre concerne le choix en lui-même. Si Space Invaders, le jeu de 1978, n’est clairement plus très agréable à jouer face à de nombreux shoots récents, les remake du jeu par Taito lui-même (Space Invaders Extrême puis Infinite Gene) étaient plutôt de bonne facture et très agréables à jouer. Mais Radiant va-il aussi bien s’en sortir ?

La première chose à noter sur ce jeu sont ses graphismes. Adoptant la nouvelle mode des graphismes néon qui font tant diviser, il faut dire que Radiant s’en sort pas trop mal, les graphismes passant plutôt bien même si on est loin des étendards du genre comme Our Manic Game, Pix’n junk Sidescroller ou alors les geometry Wars. On peut ajouter à cela des effets assez sympathiques qui rendent l’action plus dynamique (le jeu en avait besoin), mais malgré tout une absence quasi totale de décor, plutôt préjudiciable. Au niveau des sons, le jeu n’excelle pas. Les effets sonores sont peu convaincants et la musique, unique, que ce soit pour le jeu ou l’écran titre, n’est pas bien entraînante en plus d’être de mauvaise qualité.

Les contrôles sont assez simples. Le vaisseau ne pouvant pas avancer ni reculer sur l’écran, il suffit, pour contrôler son vaisseau, d’appuyer sur les côtés gauche et droite de l’écran pour faire bouger le vaisseau dans la direction souhaitée. Ce qui est plutôt efficace, mais peut conduire à des problèmes de visibilité. Le jeu propose un panel d’armes plutôt varié, allant du simple missile au rayon laser, en passant par des balles a tête chercheuse entre autres. De plus, un système d’upgrade d’armes est disponible, mais pas en niveau. Il faut pour augmenter votre arme fétiche acheter une upgrade lors de la sélection d’armes au début du niveau, tout cela en échange de crédits récoltés durant votre run. Un système faisant penser a celui de Sylpheed par exemple.

Le jeu propose des scènes assez diversifiées, ou vous pourrez dégommer des aliens, vous frayer un chemin a travers un champ d’astéroïdes ou affronter des boss à la difficulté sporadique. Cependant, les ennemis sont très peu variés, et le jeu est plutôt long, ce qui rend l’ensemble monotone malgré tout. À noter que le jeu possède 3 modes différents, un mode casual qui correspond à l’aventure basique, un mode hardcore qui est un mode difficile et un mode survival qui nous donne un nombre limité de vies pour finir les niveaux, niveaux d’ailleurs au nombre de trois, mais qui restent bien plus longs que la moyenne, car chacun composés de sous niveaux.

Un leaderboard est également disponible, et le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci est plutôt complet. En effet on peut observer les records journaliers, hebdomadaires ou généraux, ceci dans les 3 modes de jeu, plus les détails de la date exacte où le score a été atteint. L’utilité est assez limitée, mais l’intention est louable.
Enfin, notons que l’application est payante, au prix de 0,79€, mais qu’une version d’essai est disponible, version comportant le premier niveau, dans les 3 modes de jeu.

En somme, Radiant est un jeu pétri de bonnes intentions, mais qui n’arrive cependant pas à convaincre, faute à un concept trop souvent vu ailleurs et a une réalisation presque soporifique. Dommage.

(Notons que si le test est basé sur la version WP7 du jeu, Radiant est également dispo sur iOS et Android, dans une version strictement identique.)

Testé par Kolibri

Test crée le 2/04/12 à 18:03, modifié le 12/10/17 à 17:52