Retour vers  2016 RMOSS

8/10 Très bon

Graphisme
Globalement correct et dans la lignée des deux précédents Raiden. Cependant ils sont parfois très inégaux et bien en deçà de ce que l’on peut attendre d’une Xbox One.
Son
Indiscutablement un des gros points forts du jeu, musiques brillantes proches du meilleur rock mélodique orchestral à la nippone. Bruitages corrects.

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Raiden V

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Que l’on aime ou pas la série, Raiden créé par le studio Seibu Kaihatsu est incontestablement un des fleurons du shoot’em up arcade. Il s’inscrit dans la continuité des grands shoot ‘em up verticaux Toaplan tels que Twin Cobra (Kyūkyoku Tiger ) et s’est forgé une solide réputation auprès des joueurs au fil des épisodes depuis le tout début des années 90 jusqu’à nos jours.
Encore récemment, l’excellent Raiden IV Overkill qui était déjà disponible sur PS3 faisait à nouveau parler de lui pour sa sortie sur l’incontournable plateforme de téléchargement Steam.

Mine de rien le studio Moss connu pour avoir reprit la licence Raiden roule sa bosse tranquillement contre vents et marées. Une aventure shmupesque pas toujours heureuse d’ailleurs si l’on songe au mitigé KOF Sky Stage qui n’est pas resté dans les mémoires.
Aujourd’hui se sont deux séries que Moss mène tambour battant : Caladrius, sa série originale qui peu à peu s’installe sur les supports de salon du moment et Raiden bien sur, icône issue de l’arcade portée sur d’innombrables supports domestiques et dont la toute nouvelle itération vient de voir le jour.

Cette fois-ci l’épisode V qui souffle dignement ses 25 bougies profite de la Xbox One pour s’offrir bien plus qu’un lifting. Une relecture quasi complète de la série au moins dans la forme mais aussi avec une volonté de poursuivre la lignée des Raiden III et IV avec leurs rendus 3D.
Première chose qui frappe d’entrée de jeu : Raiden V a été conçu pour épouser votre beau téléviseur HD 16/9 sur toute sa surface sans en perdre une seule miette. Chose inédite pour un Raiden et peut-être même pour un shoot’em up tout court, deux panneaux fixes situés de chaque coté de la surface de jeu font partie intégrante de l’expérience. En effet cet espace de jeu est entièrement consacré à une foule d’informations relatives à vos performances : courbes graphiques de scores en temps réel, statistiques et diverses jauges qui marquent l’évolution de votre armement et de votre progression.

La vraie surprise est d’un autre ordre ; une dimension interactive avec d’autres joueurs a été mise en place. Une nouveauté rendue possible grâce aux fonctionnalités cloud de la Xbox One.
Enfin à droite de l’aire de jeu, des informations défilent ainsi qu’un radar signalant l’arrivée des ennemis constituant autant d’éléments plus anecdotiques et inhérents à l’aspect narratif qui anime le titre.
A ce propos à l’heure où nous écrivons ces lignes, Moss a non seulement traduit via un patch l’intégralité des textes en anglais mais aussi grandement renforcé l’aspect scénario avec un doublage intégral toujours en anglais des différents protagonistes. Heureusement ceux qui préfèrent se concentrer sur les bruitages et la bande sonore pourront supprimer dans les options tout le bavardage.

Rentrons dans le vif du sujet ; vous pourrez démontrer vos talents d’esquive avec 3 avions dotés de spécificités bien propres.
Azuma l’avion standard japonais tiré directement des tous premiers épisodes est équilibré en puissance de frappe, vitesse autant qu’en résistance aux tirs ennemis (encore une nouveauté que nous aborderons plus loin). Spirit of Dragon l’américain est quant à lui plus lent mais s’en sort grâce à une puissance de feu plus importante ainsi qu’une solidité accrue. Enfin le troisième jet qui répond au nom original de « Moulin Rouge » le frenchy bien punchy et de fait il l’est car c’est le plus véloce des 3. Etant un peu moins puissant que ces compères autant vous dire qu’il s’adresse surtout aux experts du slalom et de la gâchette.

Nous vous le disions à l’instant s’en est fini avec ce Raiden de la classique mort soudaine lorsque vous avez le malheur de vous prendre une balle perdue dans le derrière. Cet épisode instaure une jauge d’énergie qui baissera au fur et à mesure que votre avion se prendra un projectile en pleine lucarne. D’ailleurs le pourcentage de perte pourra varier selon la nature de la collision. Ainsi un contact direct avec un ennemi sera plus punitif qu’avec un de ses projectiles.
Ne croyez pas pour autant que Raiden V en devient plus facile ! En revanche il devient plus que jamais une affaire de gestion d’armes et de bouclier.

Question armement on retrouve avec joie les tirs caractéristiques de la série : du vulcain évasé rassurant mais dont la force moyenne vous incitera à aller au contact, au laser bleu longiligne bien concentré idéal contre les boss en passant par l’incontournable laser plasma qui balaie tout l’écran en décrivant des formes serpentines. Tout y est et plus encore comme un laser assez curieux doté de plusieurs branches baptisé « catch plasma » qui peut ancrer les ennemis en fonction de votre distance sans omettre une dernière variante d’armes pour chaque couleur et pour chaque aéronef qu’un ultime patch a incorporé tout récemment.

Une autre différence notable, les missiles autoguidés ou frontaux dépendent désormais exclusivement du choix de l’avion et ne pourront plus être sélectionnés inGame.
Bien sur il est toujours possible de se saisir de capsules de power up pour accroitre votre puissance de feu mais attention car si vous changez d’arme en cours de route vous repartirez de zéro !
Le choix de votre arme sera donc déterminant et ce dès le départ car vous pourrez choisir avant même de jouer une priorité sur l’une ou l’autre et il vous faudra une bonne dose de skill et d’endurance si vous comptez les upgrader significativement étant donné que chaque tir se divise en 10 paliers de puissance !

Autre volonté de MOSS pour cet opus atypique est celle d’avoir ajouté une dimension scénario à l’instar des deux Caladrius développés par le même studio. Outre le mode boss rush qui est une longue succession de missions qui montent crescendo en difficulté, nous avons comme mode de jeu principal un story mode.
Ce mode unique où vous pourrez vous tirer la bourre en ligne avec vos amis et les joueurs du monde entier comporte un intitulé quelques peu trompeur (rappelons que Raiden V est localisé au Japon mais qu’il fonctionne sur n’importe quelle Xbox One et de fait le classement en ligne regroupe toutes les régions). En effet il se joue en réalité comme un mode arcade assez classique à ceci prêt que même si les 8 stages que vous devrez traverser pour en venir à bout constituent un découpage coutumier chez les Raiden, ils en restent pas moins étonnamment longs et particulièrement relevés en termes de difficulté.
Amateurs de run d’endurance Raiden V est fait pour vous !

Les stages justement, parlons-en.
Ils se déploient en arborescence de A,B,C jusqu’au rank S. Autrement dit les 8 stages suivent un schéma de routes qui s’adaptent à vos compétences. Concrètement en débloquant certains chemins vous aurez le privilège de vous farcir les mêmes stages avec des vagues d’ennemis supplémentaires.
Chaque stage est découpé en scénettes ponctuées par un récapitulatif de votre score pour chaque section. Si ces petits interludes peuvent déstabiliser au premier contact et hacher de prime abord le rythme de votre partie, ils s’avèrent au final assez bien sentis et vous permettront de souffler quelques instants avant de repartir au combat.

Une autre nouveauté en relation avec les scènes qui divisent les stages et qui participe d’une immersion scénique clairement affichée par MOSS est celle d’un effet de zoom et d’éloignement en fonction des situations. La focale la plus courante offre un ratio taille des sprites/cadre de jeu similaire à celui des Caladrius.
Autrement dit les sprites sont globalement assez petits par rapport à la surface de jeu. Heureusement l’équilibre entre la vitesse de vos avions et la possibilité d’absorber les power-up et autres items en relâchant un instant le tir est plutôt bon. Restent deux focales dont une assez éloignée et déconcertante niveau gameplay dans sa première approche, puis une dernière moins courante qui est zoomée se rapprochant ainsi du ratio des deux précédents Raiden. Un ratio plus arcade et conventionnel en somme.

Raiden V se joue à 4 boutons : le tir automatique de base, la smart bomb qui au passage est constituée d’un stock unique de 3 bombes pour toute votre jauge de shield (toutefois certaines seront récupérables pendant la partie), un bouton pour la « cheer attack » et enfin un dernier pour le « cheer ».
Le cheer system est donc une nouvelle fonctionnalité voulue par les développeurs qui tire partie de l’architecture cloud-gaming de la console. Concrètement, une jauge « Cheer call » est présente en bas à droite et se remplie progressivement quoi qu’il arrive mais elle montera bien plus rapidement si vous utilisez le bouton Cheer pour féliciter en temps réel les autres joueurs dont vous verrez un signal sous la forme d’un bandeau apparaissant à l’écran à mesure que toutes sortes de petits défis auront été réalisés (obtention d’un miclus, fée, un boss détruit rapidement, un palier de score atteint et un long etcetera…).
Bien évidemment les autres joueurs peuvent aussi vous féliciter dès que vous obtenez un succès au sein du même run ce qui aura donc pour effet d’augmenter significativement votre jauge « Cheer call ».
Cette coopération s’avère utile et très addictive !

L’attaque « cheer call » peut être déclenchée à tout moment dès lors qu’au moins un segment de la barre est atteint.
Elle a une fonction purement supplétive à l’incontournable smart bomb et renforce un aspect stratégique car si elle peut vous aider à achever un boss ou vous sortir d’une mauvaise passe comme celle d’une situation où l’écran se charge subitement en vagues d’ennemis plus ou moins résistants, elle ne vous rendra pas pour autant invincible dans le court laps de temps où elle sera active.

La chorégraphie des assauts ennemis révèle ses richesses à mesure que l’on avance dans le jeu. Une danse bien rythmée où se succèdent des files indiennes de vaisseaux popcorns qui déboulent à vitesse grand V latéralement puis l’arrivée d’ennemis moyens souvent tenaces et piégeux qui vous demanderont une lecture des patterns spontanée et des réflexes efficaces dans la plus pure tradition Raiden.
Les trajectoires ennemies et cette incitation intelligente à ne rien laisser passer est rudement bien menée et très vite ce sont la stratégie et le placement qui prendront le dessus.

Les scoreurs n’ont pas été oubliés loin de là ! Non seulement à l’instar des deux précédents volets il faudra attaquer les ennemis suffisamment près pour monter un multiplicateur attribué à chaque ennemi mais aussi laisser le moins possible de temps mort au niveau de la destruction pour faire tourner jusqu’au niveau 5 une jauge « flash » circulaire qui a la fâcheuse manie de décroitre dès que le joueur ne détruit plus !
Enfin la collecte des médailles n’est pas futile. Certes elles sont petites, parfois difficiles à attraper dans le feu de l’action mais descendent lentement et il vous suffira de relâcher au bon moment le bouton de tir à la manière du jeu Zero Gunner 2 pour les attirer à soi en nombre et faire ainsi grimper votre score.

Présenté ainsi, le panorama global de ce Raiden V semble idyllique et pourtant il n’est pas exempt d’un certain nombre de défauts dont certains laissent franchement perplexes.
Le premier et non des moindres est un sérieux problème de lisibilité remarqué unanimement par les premiers possesseurs du jeu. Souci assez peu compréhensible de nos jours tant le genre est rodé et sublimé par des studios comme Cave experts en lisibilité malgré la surenchère graphique que l’on connait.

Imaginez selon les phases de jeu des projectiles souvent petits voire minuscules de la même couleur ou presque que le décor de fond…

Ce n’est pas tout, dès le début du jeu les fameux tanks hais de tous, caractéristiques de la saga Raiden et célèbres pour vous tirer dessus par derrière histoire de vous pourrir la partie dans les meilleurs délais, trouvent le moyen de vous sniper au travers d’éléments du décor tel que les hangars et autres bretelles d’autoroute suspendues ! Ce qui revient visuellement à voir surgir de nulle part une boulette pour se diriger vers vous pratiquement à bout portant !
Bravo Kate Moss ! Cheers !
Bizarrement il faut croire que pour MOSS ce n’est pas un défaut … Dernièrement un patch a été mis en ligne pour corriger divers bugs dont celui des projectiles peu visibles mais en aucun cas celui des dits tanks qui vous canardent sous les éléments du décor.

En termes de contenu l’essentiel est là mais pour un 25ème anniversaire d’une licence prestigieuse et pérenne comme Raiden disons que ce n’est pas non plus le Pérou. On peut regretter par exemple l’absence de visionnage de ses parties et surtout de celles des autres via les classements en ligne. Lacune d’autant plus étonnante qu’elle est devenue depuis longtemps une feature très répandue dans les shoot’em up sur n’importe quelle machine connectée.

Les options de réglages sont réduites elles aussi au strict minimum ce qui pour le coup est plus compréhensible compte tenu que ce titre taillé pour console current gen est indissociable de son format HD 16/9 et de son hud que l’on ne peut supprimer ni modifier en profondeur.
En revanche il est possible de désactiver le système Cheer pour rendre sa partie partiellement hors ligne donc plus classique et individuelle dans son approche.

Si l’on perçoit une volonté assez nette de rendre hommage à la série, on peut aussi regretter indépendamment du jeu une absence de goodies toujours bienvenus chez les fanboys que nous sommes. On aurait aimé par exemple une jolie section d’archives médias retraçant l’œuvre de Seibu et pourquoi pas un ou deux épisodes déblocables sous conditions histoire de bien nous replonger dans un bon retrogaming des familles sur les consoles actuelles.

L’habillage général de Raiden V est moderne et assez réussi. Les menus épurés en haute définition immergent le joueur dans un univers high-tech très spatial et urbain truffé de buildings et d’horizons nuageux qui laissent entrevoir des boss tyranniques capables de moult transformations. Au passage ces derniers qui auront toujours le don de vous surprendre avec des chapelets de boulettes vitesse mach 3 s’avèrent globalement moins charismatiques et inspirés que ceux des volets précédents.

Des boites de dialogues émanant de personnages officiant dans une tour de contrôle vous délivrent des informations en continu. Ces personnages que l’on peut voir spécialement dans la galerie du menu aux cotés de très beaux design des méchas sont bien campés et ont un style graphique atypique qui dénote avec la majorité des personnages mangas qui accompagnent de plus en plus les sorties shmups du moment.

Impossible de laisser sur le bas-côté l’excellent boulot qui a été accompli sur le plan musical. C’est simple, nous voila gratifiés d’une magistrale bande sonore avec de longues et épiques compositions inédites que nous pouvons qualifier aisément de rock progressif symphonique japonais.
Les morceaux ne bouclent pas en 1 minute, ils sont longs, beaux se calent parfaitement avec l’action pour fréquemment monter en puissance dans un tourbillon crescendo où l’intensité dramatique atteint parfois des sommets comme c’est typiquement le cas dans un stage 3 frénétique et superbement rythmé.
Pas de recyclage d’anciennes mélodies, ici tout est nouveau et Moss nous le fait savoir en offrant la galette de l’OST dans le boitier du jeu.
A l’instar de la bande sonore du tout récent et dantesque Darius Burst Chronicle Saviors, les musiques de Raiden V ont du poids et contribuent grandement à l’expérience de jeu.

Cet opus a aussi tenté de renouveler son univers visuel propre en y ajoutant plus de diversité dans ses décors de fonds.
Ils sont importants si l’on considère cette intention d’avoir scénarisé pour la première fois un Raiden et il est très fréquent de subir des mouvements de caméras eux aussi bien réussis, accompagnant avec efficacité les nombreux passages de bravoure qui se concrétisent par des accélérations entre zones stratosphériques, vols au ras des océans et autres forets luxuriantes.
On a même droit à une pointe d’exotisme avec un stage 2 qui nous emmène sur un désert de style moyen oriental baigné par le soleil ou encore un peu plus loin, le survol d’une somptueuse masure d’influence européenne. La direction artistique offre des stages qui respirent et qui favorisent l’immersion. Toutefois d’un point de vue purement graphique si le tout reste relativement agréable, fin et similaire aux Raiden III et IV, on reste tout de même circonspects face à la pauvreté et au manque d’inspiration de certaines sections de stages … L’honneur est sauf grâce à la diversité des atmosphères et une mise en scène efficace qui à aucun moment ne nuit au rythme du jeu. De ce côté Raiden V est généreux et offre une expérience assez étonnante et hétéroclite tout en gardant pour l’essentiel les codes visuels des épisodes plus anciens.

Autant vous le dire, nous attendions la sortie de Raiden V avec fébrilité et une pointe d’appréhension. Les quelques trailers et images qui tombaient sporadiquement à l’approche de la date fatidique ne nous avaient pas vraiment emballé et pourtant nous avions presque oublié une règle fondamentale qui ne s’applique pas forcément aux shoot’em up tant ils se doivent d’impacter dès les premiers instants : jouer et considérer le jeu dans la durée.
Pour cela sans doute faut-il mettre entre parenthèses ses gouts et exigences les plus intimes et accepter qu’ils fassent partie d’un passé révolu. Terminé les graphismes en pixel-art soucieux de réalisme que recherchaient les graphistes des premiers Raiden et Viper Phase 1, terminé cette belle lourdeur qu’imposaient des boss laissant derrières eux les stigmates de leurs méfaits sur les parcelles verdoyantes désormais dévastées. Fini ces bruitages d’explosions sourds et consistants encore selon nous inégalés.

Mais Raiden V qui est le premier de la saga à sortir directement sur console faisant fi du marché de l’arcade a cette lourde tache de renouveler un tant soit peu la série et disons-le franchement sait se montrer culotté et téméraire après un Raiden IV plébiscité et proche du sans faute. D’un autre côté Il n’y avait plus vraiment le choix : la prise de risque était nécessaire et parvient finalement à réussir son pari dans les grandes lignes à condition de ne plus tenir compte des quelques écueils évoqués plus haut qui au final finissent par s’évanouir comme la brume face au soleil.

Si l’on sent bien que Raiden V tente malgré tout de garder un noyau de joueurs acquis à la cause notamment grâce à des mécaniques de jeu familières et un déroulé foncièrement arcade (bien qu’un run dure plus d’une heure !) on sent également qu’il cherche à draguer d’autres joueurs : les consoleux next gen et espérons-le dans un futur proche les joueurs PC.

Pointant le bout de son nez en occident pour le 11 mai 2016 sur Xbox One afin de séduire de nouveaux joueurs et rassurer les vétérans, Raiden V ne sera sans doute pas une révolution dans le petit monde du shoot ’em up mais, et c’est déjà beaucoup, aura tenté une évolution audacieuse et rafraichissante au sein de la série alors qu’il aurait pu se reposer sur ses lauriers.
Conceptuel dans son approche et désireux à fa fois de toucher le plus grand nombre, Raiden V s’en tire assez bien pour offrir une savoureuse et immersive relecture non sans défauts mais largement suffisante pour se farcir un sain marathon bourré de rebondissements dans des décors familiers qui parviennent sans peine à nous faire passer un très bon (et long) moment emprunt d’esprit retro, d’héroïsme, classicisme et d’une bonne dose de modernité.

Joyeux anniversaire Raiden !

Testé par Shadow Gallery

Test crée le 3/12/15 à 08:52, modifié le 28/07/19 à 15:25

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