Deuxième opus de cette série cousine des Gradius, Salamander 2 continue sur la même lignée, amplifiant les points forts comme les points faibles de Salamander.

Au niveau des points forts, le look général du jeu est très sympathique (bien que dans un genre un peu à part qui ne mettra pas tout le monde d’accord, mais certains décors et textures sont somptueux), dans des styles mêlant bio et look spatial. On note aussi quelques efforts au niveau « scénario », avec des décors bien encombrants, un sens du scrolling variable, et des surprises comme par exemple le premier boss qui se fait dévorer par un autre, bien plus gros, amusant!

Pour ce qui est des faiblesses, le système d’achat d’armement cher aux Gradius n’est toujours pas revenu. L’armement est d’ailleurs plutôt pauvre, avec 3 ou 4 tirs pas bien funkys. Ce qui nous amène au réel point faible du jeu: sa difficulté aussi crispante que souvent mal dosée. Les tirs sont mous, les smart coûtent cher (1 bombe = 1 module détruit…), le vaisseau est ultra poussif au départ, bref: perdre c’est retomber à zéro au niveau équipement/performances, et la ca devient rapidement gavant…

La partie son ne présente rien de bien marquant, avec quelques digits vocales, notamment lors de l’affrontement des boss, qui mettent de l’ambiance.

Un jeu de technicien du shoot pur et dur, joli mais pas vraiment amusant, à ranger dans la catégorie « en une vie sinon rien ».