Stardust est le premier épisode de la série du studio finlandais Bloodhouse. Le second opus Super Stardust connut en 2007 un remake hd (Super Stardust HD) sur la playstation network et même une version psp. Ce soft, sortit sur un grand nombre de supports micros, n’est autre qu’un clone d’un classique du shoot : Asteroids. Il en reprend donc les éléments du gameplay et son concept tout en se démarquant bien sur de son modèle.

Vous devrez sauver une princesse kidnappée par un ignoble professeur retranché dans sa station spatiale quelque part au fin fond de l’espace. Une carte appelée « war zone », représentant la galaxie, délimite cinq aires différentes. Chacune se compose de sous-niveaux obligatoires afin d’accéder à la zone de warp vous permettant de changer d’aire. Pour chaque aire du jeu le décor de fond reste fixe et identique et seuls les ennemis changent (avec une variété plus qu’appréciable) et vous devrez obligatoirement tous les détruire pour accéder à la suivante.

Mais vous disposez d’un temps limité pour « nettoyer » la zone et si par malheur vous échouez un boss spécial apparaitra et enverra la purée…Il existe aussi des missions spéciales (dans des cavernes) que vous débloquerez en collectant les différents bonus du jeu. Car missiles, tir plus rapide et bombes pourront être utilisés pour accroitre le tir de base ridiculement petit. De plus votre vaisseau est équipé d’une barre de vie et d’un bouclier très agressif qui permet d’exploser un max d’ennemis en l’activant tout en projetant votre appareil sur ceux-ci.

Autre idée sympa le soft se transforme en shoot en vue arrière à la Space Harrier lorsque vous terminez un level afin d’accéder à la zone de jeu suivante. Vous devrez ainsi dans ce mode survivre aux différents obstacles et parcourir une distance limitée par un compteur. Le système de scoring très détaillé (la précision de vos tirs rentre même en compte) représente un plus indéniable. Graphiquement le jeu est vraiment beau avec une palette de couleurs bien choisie et de jolis pixels partout. Le maniement du vaisseau teint compte de son inertie ce qui parallèlement demande une certaine maitrise et un léger temps d’adaptation.

L’énorme défaut du jeu vient hélas de son principe même. Si vous n’accrochez pas au shoot de type Asteroids vous pouvez aisément passer votre chemin car ce jeu en garde les défauts et qualités. Les améliorations graphiques, visuelles et sonores apportent bien sur une touche beaucoup plus moderne. On peut considérer ce shoot comme une évolution bénéfique de son illustre modèle tout en conservant ce gameplay qui n’a pas pris une ride.