Rappelez vous, l’Octobre rouge, c’était ce sous marin dirigé par un Sean Connery qui savait plus trop de quel coté se diriger aux commandes de son rafiot atomique pour nous faire croire que la conduite de ces engins étaient aussi prenante que celle d’un Tie-fighter. Peine perdue avec ce jeu sur NES, qui nous révèle finalement la vérité brute de décoffrage: manoeuvrer un sous marin c’est chiant à mourir quand Irem n’est pas aux commandes.

Dès les premières secondes et passé le bel écran titre avec faucille et marteau de rigueur, on se surprend à vérifier que la cartouche est bien insérée… Non non, c’est vraiment le décor du premier niveau et pas un banal bug d’affichage! >___<

Le sous marin est aussi maniable qu’un… qu’un sous marin tiens, et malgré cela le jeu se paye le luxe de nous offrir des séquences d’évitement entre des piliers mobiles, enfin pour ceux qui seraient arrivé jusque là puisqu’on en vient à prier que nos missiles à tête chercheuse se retournent contre nous au bout de quelques minutes de jeu. Il faut dire que la « musique » samplée à partir d’un sonar asthmatique semble nous susurrer « suicide toi, suicide toi… ».

Mais ne rigolez pas, et imaginez vous seulement l’avoir payé 400 balles à l’époque ce jeu…