Transbot est vraiment ce que l’on peut appeler une pièce d’archéologie du shoot them up. Pour lutter contre la construction d’un empire de machines rebelles, vous allez piloter le Transbot, engin assez basique, mais en apparence seulement…

Graphiquement, le moins que l’on puisse dire c’est que ça fait son âge. Le jeu ne contient pas vraiment de détails et les contours de certains ennemis ne sont pas vraiment réguliers, mais à défaut de l’aspect esthétique, on ne peut que saluer la lisibilité de l’écran. La gestion des sprites est d’assez bonne facture, et quant à la musique, bon ben… c’est de la Master System des débuts, des mélodies très bip bip, mais bon pas désagréables à l’oreille finalement.

Certes, si l’aspect que donne le jeu ne soulève pas vraiment l’enthousiasme des foules, Transbot recèle tout de même une originalité majeure qui en fait tout l’intérêt: votre engin. Celui-ci est en fait très intéressant à piloter ! Pourquoi ? car vous ne disposez pas que d’un engin statique, mais d’un véritable « transformer » un peu comme le proposera Blazeon plus tard ! Des petits power -up « ? » vous permettent de modifier votre avion en un robot de combat qui n’aurait rien à envier à un patLabor: certaines armes ne seront disponibles que sous cet aspect. Et il y en a 6 ! Pas moins. De quoi échafauder une vraie technique. Une variété incontestable et inhabituelle dans le shmup de l’époque (1986, hein!).

La difficulté est assez bien dosée , mais les derniers levels sont infernaux. Savoir customiser votre engin en fonction de l’arme la plus adéquate sera la clé de la victoire.

Un shmup d’apparence « vieillote », mais qui recèle un tas d’idées originales et constructives, à voir quand même, car l’inventivité de ce titre est tout à son honneur…

N.B : un autre petit défaut, cité juste pour mémoire: la jaquette est , comme bon nombre de celles de la SMS, assez médiocre, pour ne pas dire indigente!