Voici le test d’un puzzle/shooter sorti sur Saturn en 1996 (également disponible sur ps1) par la société Shoeisha autour d’une vingtaine de titre quasiment jamais sortis de l’archipel nippon (on leur doit aussi le Macross M3 sur la reine blanche).

Autant vous prévenir tout de suite les allergiques à la langue japonaise peuvent passer leur chemin car tout le soft est intégralement en japonais mais avec un peu de patience on arrive quant même à naviguer dans les différents menus. Un petit coup de main pour les identifier avec en dernière position ce qui permet d’enregistrer ses scores, puis en remontant tout la partie jukebox (musique, bruitages). Ensuite le mode scoring pour admirer ces exploits et en premier l’unique mode de jeu jouable. Ensuite on sélectionne soit le mode solo ou deux joueurs puis le mode difficulté (du plus simple au plus dur).

Le jeu se présente comme un mix entre Space invaders et un puzzle game. Dans chaque stage (quatre au total) on doit lutter contre les vagues ennemies qui ne cesseront de tomber et si par malheur ceux-ci atteignent le haut de l’écran la partie est finie. Le personnage que vous incarnez ressemble en gros à Kirby en blanc et peut se déplacer de manière classique le tout sans scrolling. Pour scorer on doit tirer de manière précise sur les ennemis de la même couleur. Cela déclenche une série faisant apparaitre des smartbombs qui détruisent tous les ennemis d’une même couleur et font par ricocher de multiples combos. Il existe aussi d’autres combinaisons spéciales qui permettent d’éliminer des ennemis insensibles au tir standard.

Dans chaque tableau on peut débloquer une clé au delà d’un certain score afin d’accéder à la zone de jeu suivante. Car à chaque level correspond un type d’ennemis (crabes, coccinelles, etc.) qui possède chacun des particularités propres (résistance au tir, invulnérabilité temporaire). Malheureusement le nombre des stages est bel et bien problématique (seulement quatre) ce qui influe directement sur la durée de vie. Car une fois maitrisées les particularités de chaque ennemi cela devient un jeu d’enfant. Par contre le challenge est autrement plus corsé si on sélectionne la difficulté la plus importante car les vagues ennemies arrivent de manière folle et le rythme devient impossible à tenir.

Les principales tares que l’on peut reprocher à ce jeu outre cette faible durée de vie sont la partie sonore et graphique. Quelle catastrophe visuelle pour un jeu Saturn -_-. L’aspect graphique n’est vraiment soigné et ne fait pas honneur à son support. Le tout minimaliste se permet le luxe (si j’ose m’exprimer ainsi) de proposer des backgrounds horribles en fausse 3d nauséabonde. Les musiques sont plus que quelconques et seront oubliées sitôt entendues. Les bruitages sont disons spéciaux, on se croirait à la fête foraine avec tous les blings blings.

Alors devant ce tableau peu reluisant peut-on apprécier ce soft ? On peut mais pas très longtemps car la lassitude prend vite le dessus. Mais heureusement son principal atout reste son prix vraiment abordable! Dans ce cas on relativise notre achat et si on évite de le comparer (au hasard) à Twinkle Star Sprites on arrive à enchainer quelques parties sachant en plus la rareté du genre shooter/puzzlegame.