Usapi
Auteur des deux volets de Tori tatsu (des doujins aux patterns très travaillés mais à la laideur saugrenue voire absurde), Karasawa revient avec Usapi, son nouveau shmup qui change radicalement… ou presque.
Le jeu est plutôt axé « parodie » et oublie la foire aux boulettes pour…Une foire aux étrons. Oui oui, vos ennemis n’auront rien de plus pressé que de vous arroser copieusement de paquets de matière fécale qui formeront 99% des motifs de tir de ce freeware. Et oui, avec ce jeu, vous allez être dans la merde (oui je sais elle était facile, mais bon, il est deux heures du matin…).
Votre héros, ou disons plutôt votre sprite est une tête de lapin, équipée d’un tir de carottes avant et arrière, et à vous 3 niveaux d’emmerdement intense (oh punaise, j’ai remis ça avec mes jeux de mots foireux et pourris, gomen…) Seulement trois niveaux ? Et oui, mais le jeu repart en boucle , ces trois niveaux sont enchainés pour former plusieurs loops. A ce propos, le niveau 1 du loop 2 est appelé « Stage 4 », comme si le joueur était assez demeuré pour ne pas se rendre compte du recommencement du jeu…Le créateur a du s’imaginer que les joueurs avaient de la m**** dans les yeux à force d’en ramasser lors de son périple (et j’ai remis ça, encore un piteux jeu de mots, franchement…)
Sans déc, imaginez vous des patterns composés exclusivement de caca ! D’accord, le produit en question apparait dans bien d’autres jeux ou anime/manga (l’inénarrable Toilet Kids, mais aussi dans Metal Slug où l’étron est un bonus qui vaut…10 points, ou encore Arale et son caca fétiche, ou la crotte magique de Talulu le magicien), mais ce gout prononcé pour les déjections a quelque mal à se faire comprendre sous nos latitudes, et laisse un gout assez bizarre (et voilà encore une tournure douteuse). Le premier boss est très évocateur: un rectum géant peu avare en pralines…Notez d’ailleurs que l’agencement de ces projectiles (je suis à court de synonymes pour « caca ») est très sympa et témoigne d’une volonté de faire de beaux patterns.
Mais oublions un peu cet aspect quelque peu scatologique qui accapare mon style pour critiquer le jeu. OK, c’est très jouable et peut-être est-ce plaisant de négocier ces tas d’excréments. Mais encore une fois, c’est d’une laideur à la limite du concevable, même si ici ce rendu « dessin d’enfant » participe finalement à l’esprit tordu du jeu. Le son est tout de même assez nase, des musiques sans interêt et des bruitages totalement débiles. Votre serviteur a poussé le vice jusqu’au stage 6, et force est de reconnaitre que ça devient très dur, les gros cacas arrivant par paquets aimantés et véloces… mais ça s’arrêtera là…
Pour conclure dans la finesse et le bon gout: un jeu que je trouve assez merdique et emmerdant, tant pour son style scato que pour sa réalisation très en dessous de l’acceptable, jeu décalé ou pas.
Toutes mes excuses pour mes vannes foireuses encore une fois.
Testé par Yace
Test crée le 21/02/09 à 02:35, modifié le 13/10/17 à 00:04