Val and Rick
Il y a des fois où on aime jouer pour le simple plaisir de jouer, comme ça, sans trop se prendre le chou… Et c’est précisément en jouant « pour jouer » que l’on se rend compte à quel point s’amuser est bien le premier but du joueur normalement constitué. Et bien, avec ce Val and Rick (un titre que je trouve assez… étrange et indigent au passage), on tape clairement dans le mille tellement ce jeu s’avère être un concentré de fun, pur et jouissif.
Souvenez-vous du génial Time Pilot de Konami. Croisez-le avec un Star Soldier, saupoudrez généreusement d’une flopée de projectiles verts et jaunes, et vous obtenez ce Val and Rick. Mélange pas si saugrenu que ça…
Le jeu laisse une grande liberté de mouvement au vaisseau: en effet celui-ci peut tirer sur 360 degrés. le scrolling vertical est assez lent, ce qui n’est pas une tare mais participe pleinement à l’esprit du jeu, qui est en vérité de tester le sens d’orientation du joueur. c’est à dire ? Et bien se frayer un chemin dans un pareil amas de tirs ! Il y a toujours la possibilité d’accélérer le scrolling en se mettant vers le haut de l’écran, c’est d’ailleurs parfois chaudement recommandé pour éviter la surcharge.
Car oui, le jeu est assez dense ! Dès le début, l’écran se recouvre quasi-totalement de tirs, et se retrouver noyé là-dedans ne prendra pas plus de quelques secondes. D’où un impression étrange, celle de ne devoir sa survie qu’à la taille minime du masque de collision, où à une chance assez inouïe ! les séquences de « ça passe, ça passe, ça paaaaasse… » sont légion et finalement tout ceci confère au délire le plus total.
Votre engin dispose d’un viseur, et ce viseur a une importance qui devient vite capitale. Effectivement, celui-ci sera le seul moyen de détruire les structure au sol… Lockez et lâchez un missile au sol pour en finir avec ces machins qui sont de véritables arrosoirs à pruneaux. Et une fois ces structures ainsi détruites, tous les projectiles qu’elles auront balancé au préalable se changeront en bonus ! Oui vous l’avez compris, il s’agit là d’un système de bullet cancelling qui vous sauvera bien souvent la mise. Et pour finir ce chapitre vaisseau/gameplay, le jeu vous proposera de temps à autre des bonus « fusées » qui accélèreront pour un temps limité (mais de plus en plus long selon le nombre de bonus collectés) votre engin ainsi que le scrolling, changeant Val and Rick en un véritable manic shooter classique. Une fois ce temps arrivé à son terme (ou à cause d’un heurt), cet effet s’arrêtera mais le bonus se changera alors en satellite d’option.
Côté réalisation technique, c’est très honorable, les graphismes sont nets, la visibilité est sans reproche même dans les passages les plus chargés (et il y en a !) la bande sonore colle bien au jeu avec son aspect « synthétique-futuriste » (même si j’en ai ma claque de ce type de son dans les doujin shmup) et le jeu est un défi sans fin qui vous pousse toujours plus à éprouver vos talents de pilote ( et votre aptitude au zig-zag serré).
En conclusion, Val and Rick est clairement de ce type de jeu tout simple mais extrêmement addictif, auquel on revient avec plaisir, que l’on soit un shooteux chevronné en quête du run ultime, ou alors un joueur occasionnel qui cherche juste à s’éclater gentiment sur un jeu fun et bien foutu.
Le jeu est dispo sur Shoot the Core.
Testé par Yace
Test crée le 23/12/08 à 21:48, modifié le 19/10/17 à 09:45