Retour vers  2001 VVisco

9/10 Excellent

Graphisme
Dans l'ensemble très réussis, de beaux mechas, des boss originaux. Décors un peu vides.
Son
Bande son assez quelconque et peu japonaise, bruitages samouraiesques

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Vasara 2

  • 2 simultanés
  • Scrolling vertical

A peine un an après la sortie du premier épisode, Visco sortait Vasara2, la suite de son fameux shooter vertical prenant comme thème un savant mélange d’histoire du Japon médiéval et de robots géants.

Le méchant Nobunaga Oda est donc de retour, nos valeureux samouraïs en scooters volants vont devoir reprendre du service pour contrecarrer à grands coups de katana sa soif de puissance diabolique (la politique, à l’époque, c’était plus simple).

A première vue pas de changements révolutionnaire dans ce nouvel opus, la recette reste la même, avec cependant quelques menues améliorations. Ce ne sont plus 3 mais 4 personnages qui sont disponibles, différents par leur armement: boules vertes explosives à courte portée (façon Ralugo dans Gigawing II), baballes têtes chercheuses, sabres pour Tokeda… le personnage féminin, Momoshi, à abandonné les éventails au profit de shurikens certes moins gracieux mais tout aussi efficaces. L’armement a lui aussi un peu changé: plus de smart bomb mais une attaque spéciale augmentant suivant une jauge séparée en 4 crans. Une pression longue du bouton A active toujours un slash servant autant de baffe que de bouclier. Une pression du bouton B vide une case de la jauge et lance la grosse attaque, inondant l’écran de giclées sanglantes.

La découpe des levels suit toujours le même plaisant schéma: chaque niveau comporte 20 sbires porteurs d’étendards qui sont les hommes à abattre en priorité. 4 d’entre eux sont des généraux, la plupart du temps de gros mechas bien costauds, sorte de mi boss qui auront droit chacun à leur petite réplique allant du caustique au simplement bourrin (« Come! Come! »). La fin du level est ponctuée par l’arrivée du gros pas beau, avec toujours ses quelques images et son speech bien viril. Comme dans le premier, laissez s’échapper un seul de ces ennemis à abattre et adieu le perfect, à vous le suicide rituel à coups de manette dans le ventre.

Les graphismes sont plus agréables encore que dans Vasara, avec notamment un progrès dans les décors qui sont plus travaillés (sans être géniaux ceci dit, ça reste très statique et toujours aussi proche des photos ayant servi aux graphistes). La partie son est toujours un rien en deçà: les thèmes musicaux sont écoutables sans plus, curieusement hors de l’ambiance « japon féodal » qui baigne tout le reste. Les digits vocale sont toujours aussi grasses et gutturales, avec une exception cependant: l’étrange boss très efféminé qui vous menace, si vous n’êtes pas sages, de vous percer du « bout pointu de son éperon ». Le tout, ponctué d’un petit cœur, laisse un peu perplexe…

Au chapitre des reproches on pourrait trouver le gameplay parfois un peu confus, l’encombrement de certains écrans rendant en effet la scène peu lisible. La difficulté à été revue nettement à la hausse, risquant de rebuter les moins experts, avec des passages vraiment blindés. Le jeu propose d’ailleurs 2 modes: normal (6 levels) et hard (12 levels). Le level 6, à l’ancienne, est à one-créditer obligatoirement, mais que les petits joueurs se rassurent, dans le mode « hard », les 6 levels suivant ne sont en fait qu’une deuxième boucle du jeu avec, quelle bonne blague, la difficulté revue à la hausse.

Comme le premier donc, mais plus beau et plus dur, Vasara 2 est un bon shoot original, excellent à deux joueurs (on peut se pousser pour goinfrer les bonus ^^).

Testé par Katmoda

Test crée le 1/01/70 à 01:00, modifié le 28/04/16 à 07:37