Vastar
Vastar. Ça c’est un nom qui rappellera peut-être des souvenirs aux amateurs de dérivés houblonniques qui font roter – des souvenirs auxquels s’associent sans doute les mots « fauché », « dégueulasse » et « vomi ».
Autant le dire tout de suite : de même qu’on range la Valstar parmi les bières seulement parce qu’il y a marqué « bière » sur l’étiquette, Vastar est un shmup pour l’unique raison qu’on ne peut pas le classer dans une autre catégorie. Vous jouez le rôle d’un cosmonaute façon Metroïd qui affronte des hordes d’ennemis avec un tir minuscule. Là où le bât blesse, c’est que même en faisant preuve d’une précision chirurgicale avec le tir dont vous disposez (un laser ridiculement fin, avec une cadence de tir digne de Space Invaders), vous n’arriverez à détruire qu’une infime partie de vos adversaires. L’essentiel du gameplay se résume donc à éviter les ennemis, en activant stratégiquement la seule petite originalité intéressante de ce titre, un bouclier manuel qui vous permet de sortir vivant de quelques chocs. Votre personnage étant par ailleurs très lent, le jeu devient d’une difficulté rebutante après seulement quelques minutes de jeu.
Vastar est donc un jeu totalement répétitif et frustrant, mais assez intéressant sur un plan purement historique car il montre l’une des voies qu’aurait pu prendre le shoot them up. Remercions les éditeurs d’avoir eu suffisamment de présence d’esprit pour ne pas la suivre.
Testé par Cormano
Test crée le 1/01/70 à 01:00, modifié le 25/10/17 à 20:24