Shooter à scrolling horizontal, W Ring n’est pas resté dans les mémoires à la manière d’un Aero Blasters ou d’un Dead Moon); il y a pourtant quelques bonnes idées: le scrolling est horizontal mais avec aussi un large scrolling vertical, qui donne une aire de jeu plus vaste (un peu à la Thunder force 4), autre point remarquable, dans le niveau cinq, on a droit à un passage de pilotage bien speed dans des couloirs (à la Aero Blasters). Mais tout ceci n’est pas suffisant pour faire de W Ring un hit.

La réalisation est globalement correcte: les graphismes oscillent entre pas beau (des couleurs criardes, des fonds pauvres en détail) et sympa (le niveau aquatique présente un beau dégradé de bleu cyclique), les sprites sont peu variées et les boss assez quelconques. L’animation reste bonne la plupart du temps, mais, parfois, ça ralentit. Il n’y a que l’aspect sonore qui laisse vraiment à désirer avec des musiques vite gavantes. Concernant le gameplay, le vaisseau possède trois niveaux de vitesse que l’on peut sélectionner à volonté; les armes disponibles, au nombre de cinq (missiles, lasers, modules…la routine quoi), se récupèrent via des pastilles de couleurs et ajoutent un anneau autour du vaisseau qui sert de bouclier pour renvoyer les tirs. Dernier point de détail, la difficulté: mieux vaut éviter le mode facile car le jeu se terminera trop rapidement (en gros, deux tentatives et hop bouclé), en hard, c’est déjà un autre challenge, de plus, ça débloque le dernier niveau (avec son fond d’écran psychédélique) où on combat le vrai boss de fin de jeu.

En somme, un jeu quelconque que l’on oublie sans peine, d’autant qu’il y a largement mieux sur le support.