Après un premier opus exclusivement arcade, Psikyo reste fidèle au hardware Sega en mijotant sa suite sur Naomi, gage d’une conversion fidèle sur notre chère Dreamcast (version ici testée).
Premier bon point, le développeur a eu la bonne idée de conserver un gameplay 2D, tout en utilisant un moteur 3D! Cela évite de se prendre le choux avec une jouabilité foireuse, tout en utilisant les possibilités graphiques du hardware.

Les décors et les ennemis sont bien modélisés (pas de raccords de polygones hasardeux et de cubes visibles) et les textures sont plutôt réussies dans l’ensemble.

Après avoir choisi parmi trois Hélico ayant chacun leurs caractéristiques propres, en route pour une bonne petite séance de Blast !!! La première surprise vient de la maniabilité: ZG 2 vous offre la possibilité de tirer sur 360°. Pour cela, il vous suffit de maintenir un bouton enfoncé, et de vous diriger avec le stick.

Apparaît alors un centre autour duquel vous allez pouvoir pivoter. Vous pouvez vous approcher ou vous éloigner de ce point pour accroître la vitesse de rotation. Vous pourrez même continuer à tirer pendant ce temps. Petite critique sur la version DC: on ne peut pas configurer entièrement le pad hormis les présélections. Rien de bien difficile donc, ce qui est plutôt une bonne chose vu que les méchants arrivent de tout les cotés.

Les vilains rouges (non non, pas d’anticommunisme primaire) abattus sèment des power-up et les autres des cristaux d’énergie servant à recharger la jauge d’attaque spéciale. Ces « E » sont en grand nombre donc, donc n’hésitez pas à ravager les Boss avec.

Vous traverserez les premiers niveaux dans un ordre différent selon l’appareil choisi au départ. Un premier indice de la Psikyo’s patte (pouvait pas m’en empêcher…), confirmé par le boss qui sort d’un truc, puis qui se transforme en méchant mecha qui vous met plein de boulettes supersoniques dans la gueule.

Ici, la seule difficulté est de maîtriser le système de rotation, ce qui se fait très rapidement.

Profitez en parce qu’à partir du level 5, les hostiles arrivent de tous les cotés EN MÊME TEMPS et leurs tirs se font plus rapides, nombreux et précis. De plus vous devrez ici composer avec l’environnement, les gratte-ciels servant tours a tours de bunker ou de piège (c’est beau une ville la nuit…) jusqu’au niveau 7 ou vous pourrez ruiner à loisir un complexe caché dans les nuages.

En fait, le seul défaut de ZG 2 restent d’être un poil court (pas en durée de vie mais sur une partie, s’entend). Cependant, le gameplay unique et le fun le rendent très attachant. Vous y reviendrez souvent et avec plaisir.