Dans Zombie Nation une tête de samurai (nommé Namakubi) est envoyée sur terre afin de contrer l’invasion de Dark Seed dont le but est de transformer tous les individus en zombies. Votre mission consiste à récupérer une épée (Shura) la seule arme capable de détruire Dark Seed. Notons qu’il existe deux versions de ce jeu (américaine et japonaise) avec des différences mineures : votre personnage pour des raisons de folklore est différent et le tir rapide s’obtient différemment (d’office pour la version américaine et grâce à un upgrade pour la version japonaise).

Vous évoluez dans quatre différents niveaux aux univers variables et dont vous pouvez sélectionner la difficulté (easy ou hard) et l’ordre de passage. Votre but étant de finir ces quatre niveaux pour affronter le boss final du jeu Dark Seed. Votre barre de vie est symbolisée par huit mini têtes qui représentent le nombre de fois ou les ennemis peuvent vous toucher. La perte entière de cette barre de vie originale conduit au game over tout comme le fait d’être bloqué par le défilement du scrolling. Vous disposez également de continues au nombre de six dont vous aurez certainement besoin pour voir la fin du jeu…

Vous devez pour progresser tout détruire c’est-à-dire les ennemis (zombies, zeppelins, chauve souris, serpents et autres bizarreries) mais aussi une partie des structures des décors (les immeubles ou tout ce qui vous bloque le passage). Vous disposez pour ce faire des deux armes comprenant un tir rapide (avec comme projectile votre œil) et des bombes (en fait vous crachez du vomi pour les ennemis au sol)
En plus pour upgrader vos tirs ou obtenir la smart bomb du jeu vous devez secourir des otages en les avalant !

Les graphismes quant à eux sont réussis et vous plongent dans un univers complètement « barré » ou l’on sourit quelquefois et ou on s’interroge aussi (certains ennemis et décors sont plutôt étranges) .Quant aux boss ils sont plutôt originaux voire complètement surréalistes (la statue de la liberté par exemple [screenshot]) et le plus souvent en décalage avec l’environnement du niveau dont le boss est issu. Les musiques et les bruitages renforcent l’atmosphère particulière du jeu avec des thèmes réussit tantôt planants, stressants et originaux. Le point noir du jeu vient de la lisibilité pas toujours évidente du fait de la multitude des projectiles ennemis ou des explosions du décor.

Ce jeu bizarre et décalé s’adresse avant tout au mordus de film de série B ou se côtoient le grand-guignolesque et le n’importe quoi…un jeu à prendre au second degré sous peine sinon de le détester.