Gaplus
A.k.a. Galaga 3
Troisième volet de la saga Galaga (qui compte Galaxian, Galaga, Gaplus et Galaga ’88), Gaplus (renommé Galaga III aux USA) est sans doute de loin le plus difficile de la série, sachant que le tome 2 c’était déjà pas de la tarte…
On trouve entre autres nouveautés un design amélioré; un scrolling léger habille le fond du décor, il change d’ailleurs de direction en fonction des « styles » de niveaux (niveaux en vagues classiques, niveaux en vagues suicidaires, etc…). Les sprites sont plus fins et plus nombreux, changeant tous les 10 « parsecs ». Les bonus stages sont eux aussi différents: ici plus de séries d’ennemis à ne pas rater, mais une petite quantité de moucherons, qui rebondissent quand on leur tire dessus, et avec lesquels il faut jongler le plus longtemps possible en évitant de les faire sortir de l’écran.
Les options en cours de jeu se sont aussi multipliées. On peut ainsi, en capturant le vaisseau détenu par les « reines » alien, s’emparer de nombreux power ups, sous forme de petites armures qui se greffent sur l’engin contrôlé par le joueur. Un module donne accès à un double tir plus rapide, un autre ralentit les ennemis, un autre encore, très sympa, sert d’aspirateur à ennemis: tous les adversaires pris dans le rayon tracteur se rangent en bas au côté du joueur, on peut ainsi obtenir dès le parsec 1 une puissance de tir confortable, bien qu’encombrante, composée de 4-5 méchants transformés en armes. Un dernier bonus donne accès à un autre vaisseau, au tir orientable.
La zone de jeu n’est plus seulement rivée au bas de l’écran, on peut se déplacer librement sur une étendue couvrant presque les 2/3 inférieurs de la zone totale. Le gameplay s’en trouve nettement transformé.
Si les premiers niveaux sont agréables, les suivants sont carrément douloureux: les ennemis bougent à une vitesse phénoménale, on a vraiment la sensation d’affronter une nué de mouches impossibles à attraper, sauf que ces insectes la ont des tirs précis et des attaques suicides encore plus gênantes que dans Galaga.
Même si le gameplay est très bon (le vaisseau est pile assez rapide, c’est vraiment super nerveux) et que les innovations sont jouissives au niveau ludique, le jeu est vraiment très très dur, sachant que si on meurt on recommence loin en arrière, il faut vraiment s’accrocher pour passer les parsecs 10 ou 15. Une bonne mouture, mais seulement pour les pros!
Testé par Katmoda
Test crée le 4/10/04 à 16:03, modifié le 2/10/17 à 17:50