Galaxian³ est la suite de Starblade. Et quelle suite! Une expérience unique prenant place dans un habitacle géant de 5m*4,9m*2,4m comprenant 6 postes de tir, un écran géant de 5,5m et un vidéoprojecteur, le tout appelé le Galaxian³ theater.

Autant dire que c’est une « borne d’arcade » que vous ne risquiez pas de trouver au café ou à l’arcade du coin. L’histoire est celle de tous les shmups: des extra-terrestres veulent encore une fois détruire la Terre.

La réalisation du jeu est moins ordinaire: le jeu est en 3D on the rail, c’est-à-dire que les déplacements du vaisseau sont prédéfinis, ce qui a permis à Namco de faire un film en image de synthèse et d’en mettre plein les mirettes des joueurs qui ne voyaient de telles images de synthèse que dans des films et non dans des jeux.

Les ennemis de taille modeste sont des polygones non texturés à peu de face alors que les gros vaisseaux sont inclus dans le film et doublés d’un masque de détection. Détruisez toutes les cibles du masque et vous passez à une autre séquence du LaserDisc comme dans Dragon’s lair.

L’interface du joueur est une manette à 2 poignées et 4 boutons ayant tous la même fonction, associée à un réticule de couleur sur l’écran.

L’intérêt du jeu est très limité car le déroulement est entièrement prédéfini. Mais c’est à ce prix qu’on pouvait s’en prendre plein les mirettes au début des années 90. On prend d’ailleurs autant de plaisir en tant que spectateur que joueur. On se rend très bien compte de l’intérêt limité du jeu avec sa version Playstation qui lui est fidèle excepté que sur un téléviseur ça ne le fait plus.

Le Galaxian³ theater accueillit 2 suites à Project Dragoon : the Rise of Gourb (1992) et Attack of the Zolgear (1995). Galaxian³: the Rise of Gourb est d’ailleurs sur la version Playstation de Galaxian³: project Dragoon.