Twinkle Tale
Twinkle Tale va plaire aux impatients qui trépignent dans les RPG, obligés de faire 3000 détours pour ramasser des clés et autres bidules au lieu de foncer dans le tas comme une bonne vieille brute.
Présenté en effet comme un RPG (avec des faux airs de Ys souvent), Twinkle Tale est malgré tout un shoot, pédestre certes, mais bourrin avant tout. Votre petit magicien devra traverser 8 levels, joliment dessinés sur une belle carte, avant d’affronter le méchant final. Il dispose de 3 armes et de 2 « magies » qui nettoient l’écran (on aura reconnu les smart bombs medfan). Les armes évoluent, séparément, sur 3 niveaux, en ramassant des power ups. Le personnage dispose, toujours façon RPG, d’une petite jauge de vie et peut donc se faire toucher plusieurs fois avant de mourir.
Graphiquement c’est vraiment une réussite: le héros se ballade de rase campagne en donjons, dans une ambiance champêtre convaincante. Les décors sont bien détaillés, les sprites colorés et originaux, rien à redire.
L’ambiance sonore est bien travaillée, quelques thèmes sont un peu lassants mais ça reste sans doute une question de goût.
Le jeu est sympa à jouer, avancer en canardant paye bien plus qu’une progression prudente. Certains passages avec plateformes sont inhabituels pour un shmup, mais d’autres niveaux avec scrolling vertical forcé sont plus conventionnels.
On pourrait reprocher à Twinkle Tale la même chose qu’aux autres jeux du genre sur Megadrive (Elemental Master, Undead Line…): c’est dur, très dur. Le héros n’a qu’une vie, et reprend au tout début du level s’il perd. Certains passages à la difficulté diabolique sont vraiment impitoyables…
Un bien bon shoot « à pied » donc, très bien réalisé, avec pas mal de surprises et un gameplay pointu, avec une difficulté corsée.
Testé par Katmoda
Test crée le 1/01/70 à 01:00, modifié le 19/10/17 à 17:31