Si vous avez joué au premier volet, la première réaction devant ce Psyvariar 2 est « Whaou ! C’est vachement mieux ». Évidente constatation face à un système Naomi extrêmement bien exploité avec des graphismes fins et une jouabilité au poil.

Psyvariar 2 reprend agréablement le système de Buzz du premier opus en rajoutant la « neutrino gauge ». Celle-ci a pour fonction une fois rempli d’attribuer un niveau supplémentaire à votre robot en fonction du nombre de Buzz que vous aurez obtenu. Suivant la couleur, vous aurez plus ou moins de Buzz à faire pour la remplir, couleur dépendante de l’ennemi que vous aurez en face de vous. Par exemple, si la barre est bleue, vous n’aurez que 8 Buzz à faire pour la remplir alors que si elle est verte vous devrez faire 32 Buzz. Il faut donc bien se rappeler quelle couleur est attribuée à chaque ennemi car à partir d’un certain niveau votre robot subit une transformation (jusqu’à 3) donnant droit à une puissance de feu accrue ainsi qu’une bombe.

Le jeu propose deux types de robot avec son pilote (Yuhei et Kei pour ne citer que leur nom). Point important, en fonction du robot que vous prendrez, le remplissage de la jauge ne se fera pas de la même façon. Avec Kei, c’est avec le tir que vous l’augmenterez le plus rapidement alors qu’avec Yuhei c’est en réalisant des Buzz. Il est donc plus difficile de jouer avec Yuhei, même si le masque de collision se limite à un malheureux pixel au centre du robot.

Graphiquement, c’est nettement meilleur (Naomi oblige) avec des petits scénarii à la Ikaruga et aucun ralentissement notable à l’horizon. La musique est sympa, mélange de Trance / Dance, un poil en dessous de Psyvariar tout de même. Ombre au tableau, le mode deux joueurs présent dans le premier a tout bonnement disparu, dommage. Si vous avez aimé Psyvariar, ce second volet passera comme une lettre à la poste, dans le cas contraire c’est l’occasion idéale de découvrir un excellent titre sur une console qui a encore de quoi surprendre.