Fire Shark
A.k.a. Same! Same! Same!, Tora Tora Tora
Sorti trois ans après Flying Shark, le petit biplan reprend du service pour aller fritter moult ennemis dans des décors seconde guerre mondiale.
Pour remplir votre mission, vous disposez de base d’un 3-way plutôt rachitique quand il est au mini et d’une vitesse de déplacement voisine de celle d’un escargot neurasthénique. Si cette lenteur n’est pas très gênante dans le premier niveau, perdre une vie dans les niveaux suivants vous condamne irrémédiablement à crever, victime d’un avion kamikaze. C’est que les ennemis sont très nombreux, rapides et arrivent : devant – sur les cotés – derrière – avec des trajectoires vraiment vicieuses – rayer les mentions inutiles; ha ben non, y’a rien à rayer…
Pour améliorer votre ordinaire, outre les speed-up, les zeppelins abattus relâchent des power-up qu’il faudra engranger par trois fois avant d’upgrader le tir. Heureusement, perdre une vie ne fait pas paumer ceux déjà amassés, vous n’aurez donc comme mission que de survivre assez longtemps pour bouffer du speed-up, les ennemis étant d’une manière générale assez vulnérables. Vous pourrez également bénéficier d’un double tir vert frontal en S, et d’un tir rouge assez intéressant quand il est à un niveau élevé puisqu’il balaye sur les coté en plus de dégager les bronches.
Sur le plan graphique, c’est un peu la déception pour du Toaplan. Bon, on reste globalement dans la moyenne de l’époque mais si on compare à Out-Zone sorti la même année, y’a une différence certaine avec un manque d’inspiration dans les décors (faut dire que le genre lui-même veut ça): terre, mer… rien d’exceptionnel, c’est vert, c’est bleu, c’est jaune. On notera simplement les petits détails marrants aux check-points entre les niveaux (l’avion qui s’explose en ratant son décollage, la chorégraphie au tout début du jeu…).
C’est dommage que le son ne soit pas émulé, parce que le synthé à une bonne pêche et les musiques sont plutôt accrocheuses. Vous pouvez toujours vous faire une idée avec la version Megadrive si vous n’avez pas la PCB.
Au final, Fire Shark est plutôt attachant malgré ses incontestables défauts ou lacunes, la pire restant cette impossibilité d’aller loin après avoir perdu une vie. Pensez à Hellfire pour le coté one-life obligatoire et vous comprendrez.
Testé par Mark Matrix
Test crée le 20/10/04 à 11:28, modifié le 10/05/16 à 07:26