Viper Phase One
Premier jeu développé pour le tout nouveau système SPI, Viper Phase se présente comme un fier descendant de la série Raiden. Ce nouvel hardware reprend quelque peu le concept du système démocratisé par le MVS de SNK, avec une carte mère sur laquelle vient se connecter une carte fille contenant le jeu.
Inaugurant ce nouveau système, Viper Phase se devait donc d’être une sorte de vitrine technologique. C’est chose faite tant l’ensemble reste fluide et détaillé, que se soit sur les explosions (celle de votre bombe qui dégage véritablement un sentiment de puissance incroyable) ou dans les petits détails, tels les mouvements de vos cannons ou les traînés de vos propulseurs. C’est tout le temps superbement animé même sur des déplacements supersoniques (les séries d’ennemis du stage 4 par exemple).
Coté gameplay, c’est du solide basique : un seul vaisseau, pas de speed up et un tir qui change en fonction de l’option choisie lors des goinfreries de power up. Pour vous aider dans votre choix, non seulement la couleur de la pastille change, mais également la lettre qui indique le type de tir.
W est un tir relativement puissant en frontal accompagné de petits projectiles en éventail, ce qui permet de déblayer l’écran sur des ennemis faiblement blindés mais avec quelques désagrément, notamment sur la sélectivité des cibles (voir infra pour le scoring).
M fera délivrer une salve de missiles frontaux à votre vaisseau. Ces derniers sont assez puissants mais font preuve d’un « retard à l’allumage » ce qui en fait au final une arme un peu difficile ç jouer (mais je sais qu’il y a des fans).
N est sans aucun doute l’arme la plus puissante du jeu, tant en rapidité qu’en dispersion. Vous crachez des salves de missiles au napalm ? qui explosent dans un style de réaction en chaîne tant qu’il y a suffisamment d’ennemis. A puissance maximale, vous pouvez ainsi déblayer les deux tiers supérieurs de l’écran, dans un gloubiboulga de ronds verdâtres…. Revers de la médaille, la visibilité est de suite obérée, vous obligeant à bien connaître les patterns qui vous arrivent à fond la fesse en pleine gueule.
L pour finir est un laser frontal super puissant mais qui vous obligera à faire l’essuie glace pour vous débarrasser des différentes salves d’ennemis vu que son champs d’action est plutôt étroit, en gros la largueur de votre canard.
Vous disposez également d’une bombe dont le rayon d’action est certes limité mais très puissante, avec cependant un certain delay dans l’explosion, façon RAIDEN, pas énorme en pratique mais qui est souvent suffisant pour vous coûter la couenne.
La bande son est particulière, dans un style jazzy modern synthé qui n’est pas sans rappeler certaines productions de ZUNTATA mais (avis perso qui n’engage que moi et que je ne vous demande pas de partager) ça me gonfle un peu.
Pour le scoring, c’est un peu bizarre. Outre la classique valeur des ennemis détruits, le gros du gras se fait en fin de stage sous forme de multiplicateur, fonction du % de boss détruit, du nombre de méchants envoyés au tapis, du nombre de bombes restantes mais aussi du nombre de médailles collectées. Petite astuce, les « œufs » qui arrivent du haut de l’écran peuvent donner le double de médailles (10) lorsqu’ils entament leur remonté (après allumage des rétro-fusées). La valeurs des médailles ramassées au sol peut également varier sensiblement en fonction de l’ordre dans lequel elles sont collectées ou des ennemis abattus (ou pas), ce qui a pour effet de rendre le système de scoring obscur et incompréhensible, une forme de frustration pour qui ne veut pas s’imposer moult matages de superplay et parcours figés ressassés maintes fois jusqu’à l’overdose. La prise de la pastille est donc déterminante si vous voulez cibler les ennemis à détruire et par la même augmenter votre score.
Les principales différences, pour ce que je m’en souvienne, avec la première version de ce jeu, outre l’écran titre sont : la durée limitée de l’arme « secondaire » -les pastilles- sans pouvoir dire s’il s’agit d’une durée ou du nombre de tirs et de la différence de puissance, vu que les options sont au taquet d’entrée. Il y a peut être d’autre subtilités qui m’échappent mais je n’ai pas la première version pour tester.
Testé par Mark Matrix
Test crée le 16/04/08 à 21:57, modifié le 28/04/16 à 07:51