ATTENTION : AVANT DE LIRE CE TEST, JE RECONNAIS SUR L’HONNEUR ETRE MAJEUR SUIVANT LES REGLES EN VIGUEUR DANS MON PAYS DE RESIDENCE. Si vous n’êtes pas majeurs, veuillez avoir l’amabilité de bien vouloir aller voir ailleurs si j’y suis.

Merci de votre compréhension.

Passé ce message d’avertissement, je vais enfin pouvoir aborder en toute sérénité le jeu qui nous intéresse ici : Astrotit, un jeu PC-DOS de 1987 désormais disponible en freeware. Je profite de l’instant pour remercier le gentil tordu déséquilibré qui m’a fait essayer ce programme en guise de cadeau de Noel, même si je confesse n’avoir guère joué à ce titre plus de quelques minutes entre deux bières belges…

Le jeu est un « Space Invaders-like » dans lequel vous commandez un vaisseau très spécial, et votre mission sera de protéger la Terre d’une invasion… de nichons ! Oui monsieur. Vous dirigez un zboub en état de turgescence permanente (je crois qu’on appelle ça une crise de priapisme) généreusement décalotté et armé de spermatozoides souriants qui vous serviront donc à éclater du bon gros nibard intergalactique… Inutile de le cacher plus longtemps, tout l’intérêt de ce type de jeu ne repose que sur un seul instant : celui du franc éclat de rire consécutif à la prise de conscience de jouer à un jeu vraiment saugrenu…

Bon, afin que ce test ne fasse pas que parler de quéquette, d’éjaculation sur commande en guise de shot et de roberts volants en surnombre, je vais tenter de rester un brin sérieux et de ne pas oublier qu’il s’agit tout de même d’une fiche test sur un site sérieux. Les graphismes sont assez insupportables avec ce contraste noir et rose sur lequel gravitent des sprites blanchâtres cependant assez reconnaissables (bon faut dire que tout le jeu repose précisément sur l’aspect assez peu… conventionnel des sprites). Notez que vos projectiles à flagelle finissent par se confondre avec le fond étoilé qui sert à meubler la partie supérieure de l’écran. Le jeu est d’une difficulté assez démesurée pour la simple et bonne raison qu’après deux ou trois vagues, les tétons déboulent en nombre…ça laisserait rêveur un vétéran du cinéma pornographique. Et dans le même temps, la zigounette de ce monsieur s’avère bien insuffisante à produire suffisamment de substance séminale pour détruire les seins impies de l’espace… Normal après tout, je ne crois pas qu’un Monsieur normalement constitué puisse assumer autant de giclées successives. Le rendu sonore fait l’effet d’un résidu auditif qu’on ignorera sans trop de souffrance.

Les années 80 recèlent de véritables trésors de jeux « érotiques » comme les productions Mystique sur Atari 2600, des jeux souvent simplistes dont seul le second degré le plus assumé pourrait révéler une qualité quelconque. Ce Astrotit est du même tonneau : nul au possible avec pour seul intérêt véritable la stupeur mâtinée de ridicule qu’il suscite, mais qui s’estompe en trois secondes et six dixièmes. Si vous aimez le genre de jeu gentiment osé, ce ne sont pas les Eroge qui manquent. ..Ou souvenez-vous de titres comme Geisha, Leather Goddesses of Phobos II et Cobra Mission sur les micros d’antan, qui en plus de vous donner l’impression de transgresser l’interdit parental (ha ha l’adolescence et les premiers poils !) étaient suffisamment intéressants pour qu’on y joue réellement…