Astrosmash
A.k.a. Astroblast
Tiens, il y avait longtemps que je n’avais pas tapé dans le shoot bien roots…
Classique du genre sorti initialement sur support Intellivision, Astrosmash fut porté en 1982 sur Atari 2600, ce qui dut à l’époque lui conférer une notoriété encore plus grande… En ces moments où le shmup n’avait guère eu assez de temps pour réellement développer toutes les subtilités qu’on lui connait aujourd’hui (on est en 1982 hein), Astrosmash se démarque quand même par deux trois bonnes idées.
Ces bonnes idées résident dans la gestion et les spécificités des ennemis. La grande majorité est constituée d’astéroïdes en deux tailles. Les plus petits se détruisent d’un coup, les grands doivent être détruits par trois coups (ils se diviseront en deux sous le premier impact). Les missiles guidés feront des apparitions sporadiques au son d’un bip-bip caractéristique mais ne servent qu’à rapporter des points pour ceux qui arriveront à les abattre. Des bombes tournoyantes ainsi qu’une soucoupe volante viennent parachever le tableau.
La différence avec le père fondateur Space Invaders réside dans un assouplissement de certaines règles. Si certains ennemis tels les astéroïdes touchent le sol, vous ne perdrez pas de vie, mais vous perdrez du score. Chaque ennemi de ce type qui arrivera au sol amputera votre compteur de la moitié de ce que vous auriez empoché en le détruisant.
Les missiles autoguidés sont sans influence quelconque. En revanche, les bombes qui toucheront le sol vous feront perdre une vie, de même que les projectiles tirés par les soucoupes volantes. Ces soucoupes volantes apparaitront une fois 20.000 points atteints.
Et pour finir, le joueur disposera d’une commande d’urgence : une téléportation nommée « Hyper space » qui vous permettra d’échapper à la mort, mais attention, il est impossible de prédire où vous arriverez… Il se peut parfois que vous n’évitiez la mort que pour l’aller mieux rencontrer ailleurs !
Pour le reste c’est droite-gauche feu dans des décors très… euh… 1982-style au son de bip aigus, mais à quoi doit-on s’attendre d’un jeu aujourd’hui trentenaire ?
Peut-être à encore un peu d’amusement pour les curieux ou les nostalgiques hardcore, et ça marche avec moi (je suis de cette dernière catégorie). Le nombre de météorites peut vite virer à l’ingérable, et souvent on doit privilégier la destruction d’ennemis mortels quitte à laisser filer les autres… Dernière chose, la version 2600 avait un affichage plus restreint que celle de l’Intellivision d’où une difficulté plus élevée, difficulté figurée par la couleur du fond de l’écran qui évolue en fonction de votre score.
Un shmup de la première heure avec tout ce que cela veut dire, qui aujourd’hui encore peut meubler l’attente chez le médecin, le dentiste ou le psychiatre en tant qu’appli sur portable, mais à connaitre comme l’un des premiers shmups à avoir vraiment apporté une certaine variété aux ennemis. Ce qui n’est pas rien.
Testé par Yace
Test crée le 18/05/12 à 01:23, modifié le 20/08/17 à 16:01