Succédant en toute logique à la PlayStation, la PS2 a réussi l’exploit d’être, encore aujourd’hui (en 2016) la console de salon la plus vendue de l’Histoire et reste célèbre pour son lancement où les gens devenaient débiles (il y a même eu des émeutes tristement célèbres à Paris).

Les chiffres sont impressionnants, mais chiants, alors s’il ne faut retenir qu’une chose pour expliquer son succès (du moins à son lancement), ce ne sont pas les MegaFlops ou les capacités de son processeur principal naïvement appelé « Emotion Engine« , mais le support DVD et la sortie optique qui en font directement un lecteur DVD Home Cinema à un prix imbattable pour l’époque, doublé d’une machine faisant tourner PES.

Dans la droite lignée de son aînée, la PlayStation, la PS2 va aller plus loin dans le jeu conceptuel idiot (Kuma Uta), s’offrant même le luxe d’accueillir des jeux conceptuels de qualité (Katamari Damacy), voire émouvants (ICO). La PS2 est le symbole de la maturité du média Jeu Vidéo.

Sony avait déjà trouvé la bonne formule à propos des versions de sa console et remet le couvert : seules 2 versions de la console sont affichées en magasin (alors qu’il en existe… foulala plein), la PS2 et la PS2 Slim. Cette dernière est une miniaturisation abusée de la PS2 (désormais appelée « Fat » tellement c’est abusé), qui prend à peine plus de place qu’un boitier de DVD !

Sortie en 2000 (le futur…) Sony met fin à sa production en 2012, contraint de laisser la place aux autres consoles de sa gamme et pour en finir avec ces signaux vidéos analogiques qui embêtent les vendeurs de télé HD.