PC-Engine

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pcengineConsole de salon née d’un partenariat entre NEC et Hudson Soft, la PC Engine (« ènjin« , arrêtez de dire « ènjayne« , maintenant) a un petit goût de trahison envers Nintendo (ce ne sera pas la dernière). Hudson, qui avait fait ses armes sur Famicom a décidé de jouer solo (euh, duo avec NEC…) et tente de coiffer tout le monde au poteau en incluant la première puce 16 bits dans une console en 1987.

La fameuse puce 16 bits était dédiée à la partie graphique, le reste de la logique restant du 8 bits, ce qui amène naturellement les gens à la considérer comme une 8/16 bits. Sauf aux US, où évidemment il fallait que tout soit plus gros, et où ils l’ont appelé sans sourciller : TurboGraphx-16.

Si au Japon elle a talonné la Famicom de près (vous la sentez l’amertume de Nintendo maintenant ?) en France elle est restée malheureusement confidentielle. Importée par Sodipeng, une société spécialement montée pour l’occasion (Société D’Import de la Pc-ENGine), modifiée pour l’affichage en PAL, son prix plus élevé que la NES et le manque de communication vont réserver la machine à une poignée de hardcore gamers au prix de road trips en région parisienne ou de VPC onéreuse. Les autres baveront sur leurs magazines et attendront la MegaDrive. Sauf aux US, où NEC et Hudson ont cramé leurs économies en communication et en relookage (moche) de la console. Quelques années plus tard, en 1993, Sodipeng fait faillite et c’est la fin de la distribution de la console (et de ses dérivés) en France.

Accessoirement (attention, transition…) ce sera la première console à bénéficier d’une extension CD Rom (badom, tsss !), en 1988, un an seulement après la sortie de la console. Le support est parfaitement exploité par de nombreux RPG et la claque des musiques CD sera forte dans les jeux d’action devenus aujourd’hui légendaires.

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