Grand classique dans la lignée du dinausoresque 1942, 1941 – Counter Attack est une sorte de pont entre la péridode « classique » des 19XX et le début du craquage complet dans le style « vintage steampunk à mecha transformers ».

Le visuel s’est énormément affiné dans cet épisode et rappellons que, déjà, 1942 était une réalisation excellente pour son époque, on partait donc sur de bonnes bases. 1941 propose des décors interactifs (en gros: on peut casser des trucs, comme des murs ou des façades d’immeubles) et certains boss sont déjà sous la forme poupée russe qui deviendra systématique dans les volets suivants.

Graphiquement certains passages sont très travaillés et l’ensemble est plutot fin avec des boss massifs et grouillant de détails. Les power ups sont assez monotones, rien d’extraordinaire la dedans (des ptis tirs jaunes, des gros tirs jaunes, des missiles, un laser, la routine des 19XX…), mais le jeu ne donne pas pour autant dans l’ennui : très facile d’approche, il reprend le gameplay classique de ses ancêtres (un bouton pour tirer, un bouton pour la smart, une pression appuyée envoie un tir spécial dépendant de l’arme utilisée) avec une difficulté très progressive et une action soutenue. Le jeu est très sec au niveau crédits, avec 1 vie = 1 crédit, mais comme les vies sont divisées en une barre de plusieurs éléments (on peut encaisser 3 ou 4 hits avant de perdre) l’équilibre est rétabli.

Si le level design de certains niveaux est très classique, avec des vagues toutes simples, on entre à partir du niveau 4 dans du dogifght acharné, avec des ennemis hargneux et mobiles, surgissant d’un peu partout à grande vitesse.

Au niveau sonore c’est tout à fait honnête, les thèmes musicaux sont plaisants sans être mémorables (dans un style très rétro), les bruitages sont agréables et crédibles sauf, comme trop souvent, le bruit du laser qui gave à grande vitesse. Le signal d’alarme quand l’avion est sur le point d’exploser est lui aussi plutôt stressant.
Un épdisode situé dans un genre de centre de la série des 19XX, charnière entre oldies et nouvelle génération, bien balancé et très agrable à jouer.
Idéal pour les fans des 19XX.