Alzadick est le deuxième shmup en compétition pour le Summer carnival 92′ avec Recca. Dans cette compétition, je vous le rappelle, il faut faire un maximum de score dans un temps imparti sur un shmup (et oui !). Alzadick descend donc directement de Super Star Soldier et consor. On y retrouve les vagues d’ennemis arrivant de toute part, les stages rempli de petits carrés à détruire et le five ways typique des « Caravan shooter ». Les modes disponibles sont « score attack », « time attack », « beginner attack » (sorte d’entrainement) et un mode story (j’y reviendrais).

Le gameplay qui s’applique a tout les modes est le suivant: en début de parti, avant de vous lancer a l’assaut d’une forteresse galactique, on vous propose de choisir une bombe parmi quatre, mais elle ne vous sera pas d’une grande utilité, aucun ennemi n’est véritablement dangereux. En cours de parti, il y quatre armes disponible, toute sont des variantes du fameux 5 ways, tirant de tous les côtés, certaines mettant l’accent vers l’avant, d’autre vers l’arrière. On peut également régler la vitesse de son vaisseau.

Intéressons nous aux modes disponibles: le mode time attack vous demandera d’arriver a un score donné le plus rapidement possible. Le mode score attack vous demandera lui de faire le maximum de score dans un temps imparti. Et le mode story… aïe… Deux « histoires » sont sélectionnables. Elles correspondent chacune à un des deux modes précités, au pixel près. La seul différence est qu’il y a un petit texte (en japonais) au début et a la fin du niveau. Il n’y a même pas un petit boss pour nous émoustiller un minimum.

On se retrouve donc avec un jeu qui n’a que deux stages et uniquement axé sur le Caravan shooting. Les graphismes sont pourtant très beaux, de grande construction dans l’espace, et les musiques (différentes d’un mode à l’autre, je vous rassure) sont très sympa. Il est vraiment dommage de ne pas avoir eu un vrai jeu, d’autant que cela aurait été tout à fait faisable. Alors pourquoi ? Allez savoir : pas le temps, pas l’argent, pas l’envie… qui sait ?

Tout ceci élève Alzadick au rang de curiosité, sympathique mais vraiment frustrante.