Death Smiles (デススマイルズ) est sorti en octobre 2007 sur le désormais classique SH3 (Cave system3), c’est une production atypique de la part de Cave. Le jeu étant horizontal, il ne peut que susciter la curiosité, en effet c’est le deuxième Cave à avoir ce type de scrolling, le premier étant bien sûr Progear no Arashi, il y a quelques années déjà…
Côté graphique, le jeu est très beau, beaucoup de détails, le tout est très fin. Le design a été assuré une fois de plus par Joker Jun, donc on retrouve la patte graphique des Cave qui ont fait la renommé de l’éditeur.
Les 4 personnages sélectionnables sont :
– Windia, son option est un hibou;
– Casper, son option est une chauve-souris;
– Follet, son option est un dragon;
– Rosa, son option est une fée.
Évidemment chacune des protagonistes a ses caractéristiques propres, vitesse, style et puissance différentes.
Les ennemis sont aussi vraiment une vraie réussite, je vous laisse admirer l’effort de création et de netteté qui fut celui des programmeurs. Chez cave, on connait manifestement son affaire !
La musique est vraiment bonne, elle colle très bien à l’ambiance générale du jeu, Personnellement j’avoue que j’adore la musique du dernier stage, la seule musique que je n’aime pas trop c’est celle des boss !
Au niveau de la maniabilité, le jeu surprend ! Comme le scrolling est horizontal, on a toujours des à priori, mais là il n’en est rien. Le jeu est très lisible, ça bouge bien et on se sent comme dans un vertical classique de chez Cave. La visibilité est optimale, et encore plus que Progear, Death Smiles prouve avec talent qu’un manic digne de son nom peut aussi se jouer en vue latérale, et ce sans difficulté de visualisation aucune. Chez Cave, on connait manifestement son affaire (deuxième édition).
Le jeu propose huit stages (si l’on choisit de tenter l’Extra !), on peut choisir l’ordre des 6 premiers stages ainsi que la difficulté du rank, soit 1, 2 ou 3. Les intros sur les stages A1, B1 et C1 sont d’ailleurs vraiment très réussies. Les stages sont très variés au niveau des décors, on traverse successivement un port, une forêt, un volcan (de l’intérieur), un cimetière, un marécage, une ligne de chemin de fer, un canyon et enfin le château.
(La carte des levels)
Death Smiles est donc très abordable pour les débutants lorsqu’on joue dans les rank 1 ou 2. Lorsqu’on joue en rank 3 et qu’on sélectionne le Exta stage avant de faire le dernier stage, le jeu est nettement plus difficile, notamment par la quantité de balles suicides. Il faut alors se servir de l’option de notre personnage pour absorber les balles suicides et ainsi se frayer un passage dans les boulettes.
Death Smiles se joue en 3 boutons : A tirer à gauche, B tirer à droite, C la bombe et enfin A+B le « lock » qui est une attaque d’option. Comme d’habitude, en tapotant A ou B on shot, tandis qu’en maintenant A ou B on balance une attaque plus puissante qui ralentit notre personnage.
Le scoring consiste à monter un compteur à 1000 puis à déclencher le « hyper » en appuyant sur A+B, ensuite il faut ramasser le plus de têtes de mort possible. Ce système a l’air apparemment simple, mais il comporte beaucoup de subtilités (rebond et division des têtes de morts, empty lock, remplissage du hyper avec la bombe, tuer les ennemis avec le bon tir etc.). Je ne vais pas m’étendre sur ce sujet, car il y a beaucoup à dire et dans le fond ce n’est pas le but du test !
Death Smiles est pour moi une vraie réussite, il s’adresse à un public large qui va des débutants aux scoreurs, il propose une ambiance unique et on ne se lasse pas d’y jouer !
Graphique et design de Joker Jun, musique envoutante, beaucoup de stages…bref je ne vais pas m’étaler plus que cela mais ce titre m’a vraiment surpris car j’avoue que je ne l’attendais pas du tout, et pour moi c’est tout simplement l’un des meilleurs shmups de l’éditeur.