Retour vers  1993 DSoft Art Co

1/10 Très mauvais

Graphisme
Ennemis ridicules, et des mesdames topless bas de gamme.
Son
Non émulé.

Disco Boy

  • 2 simultanés
  • Scrolling aucun

Pourquoi ce titre?

Bof...Le héros du jeu doit apprécier ce type de musique si l'on en juge par l'écran-titre...

Oyez bonnes gens. Il devient assez difficile de trouver encore des jeux arcade non recensés sur notre site, mais quand on en trouve… Et bien on comprend parfois pourquoi ils sont restés aussi ignorés. Mais hélas, le monde du shooter n’est pas parfait, et il est des titres qui n’ont pour but unique que de ramasser un cassage à la hauteur de leur (absence de) mérite. Ce Disco Boy va me permettre de me livrer donc à une petite séance de destruction dont je me réjouis d’avance (Gnârk ! Rictus de psychopathe façon Jack Nicholson dans « The Shining »)

Dans Disco Boy, le but sera de compléter plusieurs mondes composés chacun de 3 phases, la dernière étant un boss. Le héros du jeu ( qui fait un peu penser au bébé misanthrope et agressif de la famille Griffin [un ersatz de la famille Simpson pour ceux qui ne connaissent pas]) est armé d’un flingue et peut tirer soit vers le haut, soit vers le côté. Pour franchir une étape, tous les ennemis devront être anéantis et l’image en toile de fond intégralement révélée.

Image en toile de fond ? Et oui petits vicieux, lesdites images sont en fait de pulpeuses créatures qui ont comme par hasard le point commun d’avoir toutes perdu leur soutif. Bon, c’est toujours sympa de se rincer l’œil me direz-vous. Oui, mais franchement, ces mesdames font plus l’effet d’entraineuses de bar à trois euros la passe qu’à des modèles de Modigliani ! Leur présentation est terne, sans relief (ceci n’est pas un jeu de mots), bref sans attrait particulier. C’est bien beau si vous n’avez que ça sous la main, mais avec le temps, petit joueur est devenu grand et connait désormais l’anatomie féminine, du moins je l’espère. Donc si vous aimez jouer et gentiment vous rincer l’oeil, retournez sur Lady Killer, bien plus beau et plus fun.

Passé ce petit aspect fan-service foireux, voyons un peu le reste du jeu. Le moins qu’on puisse dire , c’est que les ennemis qui vous assaillent rivalisent de ridicule et de grotesque, ils ont tous comme votre héros l’expression d’un gars qui vient de se réveiller et qui se demande ce qu’il fout là.Mais le jeu opte également pour un gameplay assez inhabituel et énervant qui achève de le rendre médiocre pour ne pas dire nul.

Votre héros est en perpétuel équilibre sur une planque qui le suit dans tous des mouvements. OK quand il s’agit de monter ou de descendre. Le seul problème, c’est que cette planche ne reste que très rarement droite et penche donc soit vers la gauche, soit vers la droite. Ce qui a pour conséquence de faire glisser votre personnage. Imaginez-vous le truc: vous voulez atteindre un point précis de l’écran, vous montez votre « héros », mais ce faisant vous créez une pente qui vous entrainera à l’exact opposé de l’écran ! Chiant comme une lecture imposée de BHL ou de Finkelkraut. Et c’est pas fini ! Chaque ennemi est d’une résistance assez saugrenue, avec votre piteux tir, vous n’irez pas loin, et même si d’aventure vous réussissez à collecter ne fût-ce qu’un bonus (il y en a 3: le tir croisé, le tir automatique et des bonus de poins), lutter contre les éternelles glissages malvenues du perso vous occupera tellement que tirer un seul ennemi relève de l’infaisable. Tout ceci rend le jeu crispant au possible.

Quand au son, il n’est pas émulé. On serait tenté de dire « ouf », et même si les bgm avaient été composées par un Mozart ou un Strauss, le jeu n’aurait été rien d’autre qu’un sinistre et incongru ratage.

Ah tiens, je viens de conclure sans le vouloir. Disco Boy fait clairement partie de ces jeux dont on se demande comment ils ont seulement pu être présentés au public. Vraisemblablement un des plus gros »flops » de ma connaissance en jeu d’arcade. C’est simple et sans ergotage: le jeu mérite un zéro bien roulé, mais bon, je lui mets quand même un point, pour la volonté des créateurs de nous offrir un peu de nibard… Misogynie à part, même les indéfinissables sprites qui servent de boss sont mieux foutus. Diantre !

Testé par Yace

Test crée le 14/03/09 à 05:49, modifié le 2/10/17 à 18:55