Endless Fire est de ce genre de shmup qui provoque de suite une admiration visuelle énorme. Le premier contact avec ce doujin est forcément placé sous le signe du plus extrême étonnement, tant ces nappes de tirs peuvent sembler irréelles.

Le jeu est un « shmup à endurance » en ce sens qu’il peut monter à l’infini, d’où le titre certes. Vous disposez de trois actions: un tir déployé, un tir concentré mais qui ralentit le vaisseau (ça devient une habitude) et un genre de bombe barrière qui absorbe les tirs ennemis ( bien sur en nombre limité).

Autant le dire tout de suite, ce qui fait l’intérêt de ce jeu, c’est son incroyable richesse dans les motifs de tir. Les plus observateurs auront remarqué qu’à chaque ennemi correspond un pattern, le jeu les mélangeant allègrement par la suite, on a du tir « classique », du chapelet de boulettes, du pattern autoguidé, du pattern déployé , du laser rapide, du pattern en sinusoïde, bref c’est un vrai festival de boulettes, et ce en permanence.

Chaque « niveau » est gardé par un ennemi spécial qui ne paie pas de mine mais qui recouvrira l’écran d’une multitude de tir multicolores et diversement composés, avec des combinaisons bien sadiques mais toujours très belles.

Pour éprouver votre résistance, vous n’avez droit qu’à trois essais, ce qui est peu, mais bon, on n’est pas là pour déconner, mais bel et bien pour slalomer corps et âme.

Les patterns font le graphisme à eux seuls, quant à la bande sonore, c’est un peu décevant, un vague thème technoide si répétitif qu’il en devient agaçant, bon…

Endless Fire est en tous cas un doujin très impressionnant et gratifiant pour l’égo, arriver à surnager dans ce déluge de tirs provoque un sentiment d’excitation qui fait pour beaucoup la replay value du jeu.