Gaarrgghl, vous dites vous sûrement en découvrant ce test. Comment ça non ? On n’a pas tous les jours de découvrir la genèse d’un série majeure comme celle d’Aleste.
Cet épisode n’est pas aussi nimbé de mystère que le fameux Thunderforce, mais il est tout de même beaucoup moins connu que sa descendance. On a le droit ici au jeu original, et non au jeu Master System (rebaptisé d’ailleurs Power Strike dans certaines contrées) amputé de quelques niveaux (le 1er et le numéro 0, une fois le jeu fini si je ne m’abuse). Encore faut-il le terminer… Car dès qu’on démarre le jeu, on est dans le bain : ça va vite. Très vite. Trop vite.
Hop 2 minutes, un demi boss et on n’a plus de vies.
Nom de dieu, ça doit être une erreur, le niveau de difficulté est bloqué sur nightmare… Ben non pourtant, je dois me faire vieux…à moins que ça ne soit le jeu (ou les deux ).
Ne nous le cachons pas, Aleste est assez ambitieux, sans doute un poil trop pour le support. Tout va très vite, il y a beaucoup d’ennemis et si ça reste toujours assez fluide, ça clignote sec. Pourtant tout est déjà là, comme les fameuses armes numérotées de 1 à 8 en sus du tir de base et les capsules de power up.
Mais tout cela semble encore un peu vert tant le gameplay est salopé par une difficulté excessive, un armement un peu faiblard, et une perte de tout ledit armement, déjà insuffisant pour venir à bout des hordes d’aliens à la moindre boulette reçue.
Le jeu laisse tout de même un goût de revenez-y, car on se surprend à vouloir retenter une partie alors même qu’on vient de défoncer son clavier de rage à cause d’un projectile qui jouait au stroboscope… Étrange…
Et si c’était ça l’aura des grandes séries ?