Décidément, entre Superplay Ultimate, Lerebours et Taito, c'est le grand amour ! Lerebours revient en effet dans l'émission Jeudi 16 mai pour un run sur G-Darius. Bande annonce ICI.
Ca va sentir le poisson...à nouveau !
G-Darius est, encore plus que tous les autres épisodes de la série, un « jeu à boss ». Darius Gaiden avait impressionné tout le monde avec son fameux poisson jaune du premier niveau qui détruit un immeuble d’un coup de queue : visiblement, les programmeurs de Taito ont décidé d’exploiter ce filon avec G-Darius. Comprenez par là que chaque boss possède sa propre entrée en scène, mouvements de caméra stylisés à l’appui, ainsi qu’un nombre absolument époustouflant d’attaques variées et recherchées. Attendez-vous à des combats de longue haleine, en particulier contre le désormais célèbre Queen Fossil, sans doute le plus impressionnant vaisseau géant depuis R-Type.
Heureusement, votre Silver Hawk dispose lui aussi d’atouts. En plus du classique tir avant + bombes, il peut lancer une sphère qui capture l’ennemi qu’elle touche et vous permet de l’utiliser comme arme secondaire : tir frontal, tir rotatif, bouclier, chaque type d’ennemi offre un avantage particulier, y compris les bosses de milieu de niveau qui sont bien sûr plus difficiles à capturer. Mieux encore, vous pouvez faire détoner un ennemi capturé dans une explosion peu puissante mais qui vous débarrasse des tirs à l’écran, ou encore le convertir en un énorme laser de forte puissance.
Le trait de génie de G-Darius est que les bosses disposent eux aussi de ce laser ! Si vous parvenez à le tirer en même temps qu’un boss, les deux lasers se heurteront dans une débauche d’effets pyrotechniques digne de Dragon Ball. Celui des deux qui gagnera cet affrontement verra son laser absorber l’autre, gagnant ainsi en taille et en puissance. Pour peu que vous arriviez à faire plusieurs de ces « combats de lasers » successivement, votre tir deviendra alors gigantesque, au point de pouvoir détruire les bosses les plus résistants en quelques secondes. Jouissif.
Porter G-Darius sur Playstation était un pari osé et il souffre en conséquence de défauts prévisibles : pixelisation, ralentissements marqués, palette de couleurs diminuée. Il reste néanmoins un excellent jeu, fidèle à la jouabilité old school de la série tout en y insufflant un intérêt nouveau. Avec ses 15 niveaux se déclinant chacun en deux chemins différents (le boss de fin de niveau changeant légèrement selon le chemin parcouru), il est qui plus est d’une excellente durée de vie. Bonne pêche !
Testé par Cormano
Test crée le 1/01/70 à 01:00, modifié le 3/05/16 à 17:42