Retour vers  1981 GNamco

10/10 Incontournable

Graphisme
Très bons pour l'époque, les petites abeilles ont fait faire des cauchemards à toute une génération =)
Son
Bande son mémorable, bruitages blip blip

Meilleurs joueurs

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Galaga

A.k.a. Gallag

  • 2 alternés
  • Scrolling aucun

Présenté comme la suite de Galaxian en 79, Galaga est pour moi, et sans doute comme pour beaucoup d’autres, la première borne d’arcade dans laquelle je me rappelle avoir glissé une pièce. Séquence émotion, donc, pour ce jeu inoubliable.

L’équipe des développeurs de Galaga comprend des membres de celle ayant précédemment travaillé sur Xevious et Galaxian (ils seront aussi plus tard les auteurs de Bosconian) : reprenant presque à l’identique le concept de Galaxian, Namco y a ainsi ajouté quelques détails qui font la différence, comme ce qui est souvent crédité comme le premier « bonus stage » de l’histoire du jeu vidéo.

Partant ainsi sur une base proche de Space Invaders, le jeu place le joueur aux commandes d’un vaisseau, mobile horizontalement, placé en bas de l’écran. Des vagues d’ennemis arrivent les unes après les autres pour se placer en haut, en ensuite foncer vers le bas en tirant. La grande innovation de Galaga est d’introduire, pour la première fois, une notion de tactique: certains ennemis (les genres d’araignées grises/bleues) tentent de capturer le vaisseau, s’ils y arrivent, le joueur peut néanmoins le récupérer en abattant l’alien qui le transporte, récupérant ainsi un deuxième appareil a côté du premier, pour doubler la puissance de feu tout en devenant plus encombrant. Choix stratégique épineux donc: faut-il se laisser capturer exprès pour ensuite être plus fort, au risque de de perdre une vie?

Tous les 5 levels est intercalé un level bonus, permettant d’amasser des points: 40 ennemis arrivent en file indienne, décrivant un parcours de plus en plus rapide et complexe. Ces stages bonus semblent être au nombre de 7 (arrivé au stage 35 c’est le premier « challenge stage » qui recommence) et mettent en scène des ennemis nouveaux, autres que les abeilles et papillons rencontrés dans les stages courants. Mythe ou réalité, on ne sait pas trop si ces sprites à part apparaissent à un moment du jeu ou s’ils sont exclusifs aux stages bonus. Le jeu semble se poursuivre sans fin, accélérant progressivement la cadence des tirs et la vitesse des déplacements. On peut lire sur le net (sur klov notamment) que le jeu plante après le stage 255, un chiffre au feeling très informatique (8 – 16 – 32 – 64 – 128 – 256) qui pourrait laisser croire que les niveaux sont plus générés automatiquement que conçus à l’avance… Galaga comporte d’ailleurs, comme souvent avec les très anciens jeux, une belle série de bugs et d’astuces étranges, visiblement imprévues (cf. la page sur klov aussi).

Le gameplay est simplissime et très agréable, mais attention, shmup hardcore : un crédit, pas un de plus, pas de continue, pour finir le jeu. La difficulté se corse d’ailleurs très vite (lvl 8-9…), les ennemis se déplaçant rapidement à des vitesses impressionnantes, en groupes de plus en plus nombreux, avec des trajectoires vicelardes sinon kamikazes.

Le jeu a connu des adaptations innombrables, sans parler des suites, clones, hacks, imitations, etc… Ce site japonais en dresse une liste longue comme le bras (rubrique « parallel world »). Galaga a des plus fait des apparitions au cinéma, une très célèbre dans le très fameux Wargames, une autre dans le premier Karate Kid.

Un vrai challenge pour maniaques de la manette, un shmup pur et dur dans sa plus simple expression, un plaisir de jeu intact après plus de 25 ans…

Testé par Katmoda

Test crée le 4/11/04 à 12:58, modifié le 4/05/16 à 16:24