Gun Bird 2 second volet de cette courte série, connu pour son adaptation DC et très célèbre au Japon, reprend le « scénario » du premier épisode ligne pour ligne, y apportant principalement des améliorations graphiques et des options au niveau du gameplay.
L’intrigue est quasiment la même : une quête pour les composants d’une potion, qui servira à différentes choses suivant le personnage choisi.

Ces personnages sont au nombre de 5 : Marion est toujours là, sur son balai volant, mais d’autres personnages ont remplacé les anciens (dont un vampire, Alucard, soir Dracula à l’envers, coïncidence ou clin d’œil au manga Hellsing?) Ils disposent tous d’un tir basique, d’un gros tir se chargeant au fur et à mesure de l’action, d’une attaque au corps à corps et d’une smart bomb avec un visuel particulier.
Le gros tir dispose de plusieurs niveaux : si le premier est très rapidement atteint, le second est plus rare, et je n’ai jamais réussi à voir le dernier 😀 L’attaque au corps à corps fait de gros dégâts, mais reste très délicate à placer.

Dans la droite ligne des shmups « nouvelle génération » (Esp RaDe, Guwange…) le scrolling est assez lent et l’action ultradense. L’animation est ici très correcte, sans ralentissements même lors des pires canardages. Les graphismes sont excellents, bourrés de trouvailles, de petits détails et d’effets aussi subtils qu’impressionnants (transparences, perspective, profondeurs, vaisseaux qui surgissent des nuages). Fait amusant, on retrouve certains éléments (notamment les sprites de plantes canardeuses) qui seront recyclés plus tard, notamment dans Dragon Blaze. Les boss sont systématiquement en poupée russe, un mecha hargneux surgissant 9 fois sur 10 des décombres du premier véhicule.

Comme dans le premier épisode, les pirates sont le fil conducteur du jeu: on les retrouve tout au long des levels, activant les boss, pilotant les plus gros ennemis. La chef pirate a teint ses cheveux en vert entre temps, mais a conservé son plantureux décolleté.
La difficulté est comme d’habitude franchement énorme dès le 3ème level (ça pilonne sec!) mais un peu abaissée par une gestion des collisions charitable qui laissera votre personnage frôler les tirs ennemis sans encombres et une quantité de bombes élevées.
Les derniers niveaux sont quand même un sacré challenge à réserver à une élite de malades du stick, pas vraiment au niveau des levels, plutôt faciles, mais au niveau des boss et de leurs motifs de tirs diaboliques. Tout comme dans le premier, les fins sont différentes pour chaque perso, et dépendent d’un choix du joueur.

Un excellent shoot, le top pour les amateurs du style Psikyo.