Gyruss est une sorte de reprise de Galaga, projeté en perspective. Le vaisseau peut parcourir l’intérieur d’un tube implicite en 3D, et ainsi se retrouver la tête en bas, le ennemis arrivant du fond de l’écran (un peu comme un puits vu d’en haut). Un concept novateur et bien réalisé.

Aux commandes de son astronef, le joueur doit traverser le système solaire depuis Neptune pour enfin arriver à la Terre. Si les premiers « warps » sont faciles (une fois le vaisseau pris en main), la difficulté augmente nettement dès le bonus stage passé.

Les graphismes sont simples, dans l’esprit de Galaga, mais efficaces, avec une profondeur bien rendue.
Les bruitages sont de même dans la veine directe de Galaga, mais c’est la musique qui signe la marque de ce jeu, une adaptation électronique d’une pièce célèbre de Bach (Toccata & Fugue en ré mineur 😉 qui lui donne une ambiance tout à fait unique.

L’anecdote voudrait que l’auteur de Gyruss (qui réalisa par la suite des monuments comme Gunsmoke, Sidearms, 1942 ou encore Final Fight et Street Fighters 2) se soit fait virer par Konami après une demande d’augmentation =)