Vous vous rappelez d’Armaggedon de Michael Bay ? Cet hilarant navet avait pour scénar’ un gentil père de famille états-uniens qui sacrifiait sa vie pour sauver la nôtre en détruisant un astéroide qui menaçait notre pauvre monde ! Et bien , pour ceux qui veulent marcher dans les pas de mister Willis, voilà Halley’s Comet.

ici, pas de fioritures, vous avez un vaisseau, et votre consigne sera de survivre. La présentation du jeu est certes tout ce qu’il y a de plus sobre et rétro, les décors ne présentent que peu d’attrait, les sons sont une suite de bip-bip et les bruitages sont vraiment datés, mais comment dire… Halley’s Comet contient également des éléments précurseurs du shooter moderne, ou du moins de l’évolution du shooter…

Les armes sont planquées dans des météorites et sont variées pour l’heure: tirs évolutifs, triple, déployé; satellite d’option…Là où ça devient stressant, c’est au moment où arrivent les comètes ! Leur vitesse est assez surprenante, surtout au vu de la relative lenteur de votre vaisseau; détail sympa, leur couleur modifie la couleur de votre environnement ! Et le jeu offre quelques paquets de boulettes bien stylés sympa à aborder, que ce soit en anticipation ou en réaction.

Votre progression vous est figurée par une jauge sur le coin droit de l’écran. Mais on n’a guère le temps de s’enquérir de son avancée, le jeu est suffisamment rapide pour retenir toute la concentration du joueur.

De deux choses l’une: soit on peut percevoir ce jeu comme une énième déclinaison du principe de base des shmups et on s’ennuie ferme; soit on s’attache à ces quelques éléments qui égaient un peu le gameplay de ce titre assez ancien mais amusant.

A vous de voir. Si vous n’êtes pas totalement réfractaires aux vieilleries arcade, ou si vous êtes du genre à bailler devant le rendu assez daté de ce jeu… Même s’il est évidemment assez difficile de trouver la motivation nécessaire à la dissection totale et complète de ce type de jeu, surtout à l’heure actuelle.