Hamaya
Pourquoi ce titre?
Peut-être le nom de l'héroine...Doujin récent créé par une équipe qui m’était jusqu’alors inconnue, Hamaya tombe à point nommé pour moi et tous ceux qui aiment le style des shmups Psikyo, dont on peut hélas désespérer de revoir un shmup aujourd’hui. Mais ne partons pas défaitistes, peut-être qu’un jour…
Vous incarnez une prêtresse shinto au tir évasé qui n’évolue pas. Pas de power-up et autre gestion du rank. On rentre direct dans le vif du sujet, un shoot, point barre. Votre personnage dispose en plus d’une attaque spéciale (un jet de je ne sais trop quoi à vrai dire) très puissante et quasi-illimitée (je dis « quasi » car la seule condition est d’attendre un laps de temps assez court entre deux utilisations, un signal sonore vous prévient quand l’attaque est à nouveau faisable).
Cette attaque est également l’élément sur lequel repose le scoring ! En effet chaque ennemi détruit de la sorte lâche un bon paquet de pièces d’or. Vous avez saisi, porter le coup final aux gros ennemis avec cette technique ou dégommer de la sorte les salves d’ennemis fait rentrer les pépettes, et charge le score. Pour ceux qui ont suivi, ça ne vous rappelle pas un jeu, réputé ultra costaud, de nos amis de chez Psikyo ? Allez, un jeu avec 4 guerriers à dos de dragon… Bravo à ceux qui ont dit « Dragon Blaze » !
Car oui, le gameplay de ce doujin est directement repris du chef d’œuvre et shmup ultime de Psikyo. La densité des tirs est très honorable et même sacrément balaise dès le level 3 (ça shoote dur, sec et large), et la meilleure façon d’éviter de se faire submerger est encore de détruire tout ce qui peut être détruit avant que les chapelets de tirs ne soient lancés ! Ce qui oblige à une destruction ordonnée et précise, comme dans Dragon Blaze. Ce qui veut dire que bien arriver à anticiper est la clé de la survie et donc du scoring.
Petite précision : en restant assez proche, il est possible d’aspirer les pièces sans en perdre une. Une parfaite alliance entre nécessité de score et de survie. Certains passages sont quand même redoutables, les vaisseaux du level 3 inaugurent la partie radicale du jeu, au delà c’est vraiment chaud. Soyez rapides et précis.
Les levels vous mettront par ailleurs aux prises avec des mi-boss et des boss coriaces dont les patterns peuvent être comparés à ceux des boss de Gunbird 2, vicieux, précis et méticuleusement rendus à l’écran. Chercher des safe spots peut être une solution, mais mieux vaut décrypter ces séquences de tirs et ajuster précisément sa position, à petits coups sur votre manette (ou stick, ou clavier…).
Bref : le style Psikyo n’est pas encore mort et enterré ! Les accros à Dragon Blaze, Gunbird 2 et autres Strikers ne peuvent rater ce jeu très sympa et très technique, auquel on ne peut reprocher finalement qu’un aspect graphique assez sommaire. Quant au son, il est très bon, des thèmes « Japon médiéval » à classique. Si vous cherchez un gameplay rigoureux et une nécessité de maîtrise qui permet d’affronter la difficulté énorme de prime abord, vous avez trouvé de quoi occuper vos sessions de shmup.
Testé par Yace
Test crée le 28/04/08 à 22:18, modifié le 6/10/17 à 18:02