Sorti en 1990 dans les salles obscures, OutZone est une véritable claque visuelle pour l’époque. Les graphismes sont d’une très grandes finesse, mêlant décors urbains glauques, jungles hostiles ou hangars désaffectés avec des sprites superbement designés par l’équipe de Toaplan.

Les décors recèlent de détails et d’animations, et les boss prennent une taille énorme à l’écran laissant en général peu d’espace à votre Cyborg Mercenaire pour évoluer autour. Cyborg ? Et oui, OutZone est un Commando Like mais le gameplay se rapproche tellement d’un shmup qu’on ne peut s’empêcher de penser à Tatsujin. Les développeurs y ont même fait un clin d’œil, à vous de le découvrir.

Votre cyborg dispose d’un tir multidirectionnel qu’il peut transformer en 3-way et inversement en se procurant une option « C ». Certains ennemis laisseront divers bonus de couleurs vous donnant la possibilité d’opter pour un lance flamme hyper destructeur, un bouclier, un one-up ou encore la Super Ball, une sorte de yo-yo tournant autour du héros au pouvoir terriblement dévastateur.

Les ennemis sont horriblement vicieux, accompagnés par des tourelles à la cadence infernale. Mais comme chez Toaplan ils aiment bien nous mettre la pression, vous devrez aussi traverser les niveaux assez rapidement pour ramasser des « E » et ainsi ne pas voir votre énergie vitale tomber à 0 et perdre bêtement une vie. Une alarme assez stressante est de toute façon là pour vous le rappeler.

Les musiques composées par Tatsuya Uemura sont d’assez bonne facture, un brin répétitives utilisant des instruments parfois un peu trop stridents. Un sound test disponible dans les Dip Switch vous permettra de les écouter librement.

OutZone est un excellent jeu à la difficulté bien dosée et qui vous demandera des nerfs d’acier pour le terminer. Un grand classique, donc, qui n’a pas pris une ride.