Retour vers  2014 SMindwave

6/10 Correct

Graphisme
réalisation propre, c’est lisible, mais pas de fioriture et ambiance un peu froide
Son
techno dynamique, quelques pistes sympathiques, c’est agréable et permet de rester concentré sur le jeu

Super Chain Crusher Horizon

  • 2 simultanés
  • Scrolling horizontal

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Nous sommes en 2015 et la guerre de la résolution n’a jamais été aussi féroce que depuis la sortie des consoles dites « new gen ».
Le jeu est-il en 1080p natif ? Tourne-t’il à 60 fps ? Ma console a-t’elle la « superior version » ?
Du haut de sa galaxie lointaine, très lointaine, Super Chain Crusher Horizon fait fi de ce débat. Pourquoi ? Parce qu’au petit jeu du nombre de pixels, avec sa résolution de 3200*800 il écrase ses concurrentes haut la main.
Mais avec la résolution c’est comme avec toute chose, c’est bien beau d’en avoir une grosse, encore faut-il savoir s’en servir. C’est ce que nous allons voir.

Super Chain Crusher Horizon (SCCH) est un shoot’em up horizontal, et le mot Horizon signifie que l’on voit loin. Loin oui, mais pour afficher du 3200*800, encore faut-il avoir un écran d’extraterrestre ou être équipé en dual screen.
Et bien ce n’est pas mon cas, mon écran 22’ 1920*1080 va devoir serrer les fesses pour faire rentrer tout ça. Concrètement le jeu se lance en mode fenêtré et il n’y a pas la possibilité de faire un double clic pour adapter la fenêtre à l’écran. Donc on commence par s’amuser avec sa souris pour le centrer manuellement, et ça rentre tout juste. Ensuite on arrive dans le cœur du sujet : le jeu.
Sur l’écran titre on a le choix entre un classique mode arcade (main game), un mode special mission avec des conditions imposées, et des menus habituels (succès, jukebox, credits, options…).
Une fois la partie lancée, on a affaire à un shmup un peu particulier dans la mesure où les ennemis ne tirent pas. Ils se contentent de défiler vers la gauche et si on ne les détruit pas, ils vont se figer dans une barrière électrique qui suit notre petit vaisseau. Adeptes du no miss vous êtes les bienvenus, car dans ce jeu il n’y a ni vies ni continus, une fois que notre fier destrier galactique s’est pris un ennemi, a touché la barrière électrique ou un ennemi figé sur la barrière, c’est game over et retour à l’écran titre.

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Pour se défendre notre vaisseau a une caractéristique intéressante : il ne peut envoyer qu’un tir à la fois sur l’écran, et la puissance de ce tir varie en fonction de la barre de recharge située en bas de l’écran. Plus on la laisse se charger et plus le tir est gros et engendre une grosse explosion. Mais pourquoi diantre chercher à faire de grosses explosions ? Indice : le titre du jeu.
Les ennemis arrivent par vagues scriptées et le but consiste à tout faire péter pour faire une chaîne de combos. Plus l’explosion est grosse et plus elle aura de chance de détruire les ennemis situés à proximité, chaque ennemi supplémentaire apportant plus que le précédent.
Et pour que ce ne soit pas trop simple, le tir occasionne du recul, il faut donc bien doser sa distance avec la barrière (et les ennemis éventuellement figés dessus).
Certains ennemis ont leur point sensible en plein milieu de leur carlingue, et pour les détruire il faudra bien calculer son coup pour faire une réaction en chaîne jusqu’à leur point vital.
Même stratégie pour les boss qui étrangement trépasseront avec seulement une petite explosion bien placée. Dommage.

D’un point de vue esthétique les graphismes ne cassent pas trois pattes à un canard. C’est propre, c’est lisible, mais rien de bien folichon non plus. Les explosions souffrent par contre d’une absence d’effet de transparence, il faut donc faire attention à ne pas se déplacer n’importe comment quand ça explose de partout sous peine d’encastrer bêtement son vaisseau dans un ennemi ou dans la barrière.
Au niveau de la bande son c’est techno/électro, elle soutient bien l’action (le jeu est assez lent il est donc important que la bande son maintienne le tempo), et certaines pistes sont même assez agréables et restent dans la tête.
A noter qu’il est possible de jouer avec un deuxième vaisseau qui contrairement au premier peut arroser l’écran, mais en contrepartie ses tirs font de petites explosions et le vaisseau subit beaucoup de recul. Donc si on commence à mitrailler il faut faire attention à ne pas s’encastrer dans la barrière électrique.

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Au final que faut-il penser de SCCH ? Et bien c’est un jeu très sympathique, on relance facilement une partie après avoir bêtement perdu parce que son rythme assez posé n’est pas éprouvant pour le joueur. On se laisse aller à essayer de nouvelles stratégies pour augmenter les chaînes de combos et pour améliorer son high score.
Honnêtement le coup de la résolution ne m’a fait ni chaud ni froid. Sur mon simple écran 22′ ça ne change pas grand chose, l’espace étant bien vide, le twin screen rend mieux sur Darius 2 par exemple, mais l’effort est quand même à saluer.
Au plein tarif (15$) je ne le conseillerais peut-être pas, mais à moitié prix à l’occasion d’une promotion je pense qu’à ce prix là on peut se laisser tenter sans regret, c’est probablement le bon prix pour un petit shoot’em up sympathique qui essaie de se démarquer et d’apporter un peu de sang neuf au genre, il faut saluer l’initiative.

Un grand merci à l’équipe du studio Mindwave qui nous a consenti une petite INTERVIEW en exclu.

Testé par Mortipoil

Test crée le 12/02/15 à 10:13, modifié le 4/03/18 à 19:18