Retour vers  2004 T

7/10 Bon

Graphisme
Très fins, très subtils, une ambiance inhabituelle et charmante
Son
Bande son midi assez ringarde, bruitages secs

Meilleurs joueurs

Postez votre score sur Touhou 08 - Imperishable Night !

Touhou 08 – Imperishable Night

A.k.a. Touhou Eiyashou

  • 1 joueur
  • Scrolling vertical

Après the Embodiment of Scarlet Devil puis Perfect Cherry Blossom, les poètes de la Team Shangai Alice, maîtres de la pattern de cinglé et des fillettes riches en plomb, reviennent avec une troisième mouture de leur shooter vertical, le « Curtain Fire Shooting Game » : Imperishable Night. (On attend avec impatience le générateur aléatoire de titres « à la Zun » =))

A première vue, pas de flagrante nouveauté. Les menus sont les mêmes, la présentation aussi. L’ambiance baigne toujours dans un kawai sirupeux, riche en couettes et en grands yeux humides : on contrôle une paire de fillettes volantes (2 paires au choix, avec un gameplay et un armement différent), à travers des niveaux nébuleux, une ambiance feutrée pleine de poésie. Les graphismes sont une fois de plus d’excellente qualité, même au niveau des artworks on sent une amélioration. Mais si l’ambiance fait plus penser à un dating game pour 6-12 ans un peu niais qu’à un shoot viril et huilé, ne nous méprenons pas : les boss pleurent peut-être après avoir été vaincus, leur petite bouille devenant renfrognée et geignarde, mais on a toujours affaire à de la violence bien brutale.

L’armement des fillettes se décompose en un tir frontal (tir simple + tir spécial mêlés), un tir secondaire (activé par une pression maintenue du second bouton) faisant intervenir la deuxième fillette, et une smart bomb classique. Les niveaux se déroulent de façon très classique, avec cependant pas mal de petites règles et de bonus relativement obscurs, jusqu’à la spécialité de la série : les boss et leurs motifs de tir monstrueux. Sur un tempo très lent (pas de tirs ennemis rapides), chaque boss déploie à travers plusieurs phases des techniques d’attaques complexes. Des rafales concentriques ou désordonnées de tirs qui se métamorphosent ou se multiplient, changent de direction, évoluent, disparaissent ou s’arrêtent, etc. Aussi intéressants à aborder que jolis à voir.

Le gameplay n’a pas énormément évolué lui non plus : ça reste relativement facile (du moins au début) car très lent, et toujours aussi peu axé défoulement, pour la même raison. La majeure partie du jeu consiste à slalomer au ralenti entre des grilles démentes de tirs de toutes formes et couleurs, les yeux rivés sur la hit box de sa fillette et les 5 pixels alentours, en faisant abstraction de tout le reste. Un style particulier donc, très axé sur la concentration et le placement plutôt que sur les réflexes purs et durs… Imperishable Nights propose aussi différents modes de jeu, dont un practice, et la possibilité de rejouer ses parties pour admirer ses performances.

Pas vraiment un nouveau jeu au final (très peu de différences avec Perfect Cherry Blossom, on plus l’impression de jouer à un add-on avec de nouveaux levels qu’à une production autonome, mais bon dans le fond, c’est juste une nouvelle release du même jeu), mais une deuxième reprise, améliorant quelques points faibles, de Scarlet Devil. Les fans se jetteront sur ces nouveaux challenges, exercices de style impeccables, les autres pourront toujours tester ce bien sympathique freeware shareware =)

Testé par Katmoda

Test crée le 26/10/04 à 19:17, modifié le 18/10/17 à 18:33