3 ans après 1942, le petit navion si célèbre revient avec 1943 – The Battle Of Midway, deuxième volet, sans doute le plus connu, de l’interminable saga des 19XX.
Le thème reste strictement le même: des kilomètres d’une mer d’huile aux reflets parsemés d’azur, quelques nuages éparpillés avec grâce, et des hordes entières d’avions et de bateaux ennemis à descendre en flammes.

Notre infatiguable chasseur survole donc toujours la mer, avec globalement la même approche du jeu. Les innovations sont cependant nombreuses au programme. L’avion évolue ainsi sur 2 niveaux fictifs (en altitude dans les nuage, en rase-motte au dessus de l’eau), entre lesquels il plonge durant les niveaux. Une smart bomb fait, enfin, son apparition: en appuyant sur le bouton B on fait apparaître soir la foudre en altitude, soit une vague en rase motte. Une absence de réalisme qui marque sans doute pour les 19XX le début de la fin, la série partant, on le sait, complètement en vrille au niveau fidélité historique par la suite ;). Nouvelles armes aussi, avec un 3-Way bien utile, une mitrailleuse, un shotgun, des missiles, etc, que l’on peut obtenir en canardant les pow lâchés par les ennemis rouges. Le jeu est rendu un peu plus souple par l’emploi d’une jauge de vie, qui baisse quand on se fait toucher ainsi que lorsqu’on utilise foudre ou vagues. A noter aussi la possibilité, gradiose, de jouer à 2 simultanément.

Le graphisme a nettement progressé, l’ensemble est très propre, même si au niveau variété c’est pas encore ca: 5-6 sprites différents pour les avions, 3-4 bateaux, le tout sur 15 niveaux quasiment identiques, visuellement c’est assez ennuyeux. Le level design est lui aussi placé sous le signe d’une certaine morosité, avec pas mal de niveaux répétitifs à souhaits (impossible, face à un level, de dire duquel il s’agit…) les moins acharnés auront vite fait de s’ennuyer.

Le jeu est malgré tout bien agréable à jouer, avec un très bon gameplay, des passages d’une férocité et d’une vitesse surprenants pour un jeu de 1987. le tout est addictif à souhait comme toujours avec les 19XX. La difficulté est plus raisonnable que dans le premier volet, on recommence la ou on est mort (ouf) mais il y en cours de partie des objectifs de mission pas forcément faciles à atteindre, et l’ensemble reste très corsé.