Décidément, après les vaisseaux et les petites écolières, les sorcières ont la cote dans le monde trépidant des shoot them up. Après Marion de Gunbird, après la sorcière de Magical Chase ou encore les sorcières de Cotton 2, voici la sorcière de Witch in Wonderland, un petit doujin très agréable et très divertissant.

Vous avez le choix entre trois types d’arsenal. Le premier type se compose d’un frontal et d’un tir rotatif lancé par des satellites, le deuxième vous redonne le frontal accompagné de satellites délivrant un tir direct, et quant au troisième, il vous reredonne ledit frontal accompagné d’un tir rotatif puissant. Maintenir le tir appuyé reconfigure votre armement secondaire: en type 1, ce tir demeure direct, en tir 2 sa direction est fixée et en type 3, il devient autoguidé.
L’évolution de votre niveau d’arme se fait au fur et à mesure de la destruction effective d’ennemis, ladite destruction participe aussi à vos points de MP (100 points de MP=1 smart bomb). Quant au score, 3 façon de le grossir: -en détruisant les ennemis (sans blague !; – en collectant les étoiles bonus; -et faisant du scratching sur les rafales de tir. Ce système de scratch permet d’ailleurs de sacrément augmenter son tableau de chasse, à vous de trouver le positionnement adéquat…

En guise de scénario, une nouvelle rivalité entre sorcières, votre adversaire sera une de vos consœurs qui sert de boss récurrent du jeu. La réalisation est sans surprise, mais vu sa tenue très appréciable, ne faisons pas la fine bouche en déplorant des effets absents ou que sais-je encore…La bande sonore est un genre de « techno-trance planante » (mes excuses auprès des puristes qui trouveront que je n’ai pas employé le terme correct, mais ce type de musique n’est pas vraiment mon truc dans la vraie vie), qui va bien au jeu (un gros riff de guitare bien gras sur un shmup aussi kawai aurait été quelque peu saugrenu mais moi ça m’aurait pas déplu).

Les levels sont assez longs et les motifs de tirs deviennent de plus en plus larges et de plus en plus serrés , dès le stage 3 c’est vraiment un chemin de croix, mais très abordable pour qui sait « scratcher ». Le ou plutôt la boss revient avec de nombreuses phases d’attaque imaginatives et lisibles, les patterns sont rapides mais pas excessifs, il est très possible de déterminer son placement, avec un peu d’instinct et de persévérance.

Conclusion: un doujin fort plaisant avec une ambiance relaxante, si vous recherchez un jeu destroy et apocalyptique, c’est pas vraiment ça, mais si vous aimez les shmups colorés, bouletteux et mignons, allez-y. Cependant, n’hésitez pas à forcer le regard, la visibilité réclame parfois quelques efforts de concentration.

Merci à Y^nO.