Image Fight, ce nom ne doit pas vous être inconnu car le jeu d’arcade d’Irem, s’il n’est pas aussi célèbre que R-Type, possède néanmoins une certaine renommée notamment à cause de sa difficulté redoutable.

Et bien, sur PC Engine, c’est pareil.
Vous parcourez les niveaux en shootant de l’alien à tout va pour ne pas faire tomber votre moyenne sous la barre des 90% sous peine de faire un petit tour dans la Penalty Area. Autant dire que c’est pas gagné d’avance, tant le jeu est difficile.

On a pourtant le choix entre quatre niveaux de difficulté, mais même en choisissant le moins élevé, c’est déjà corsé. Heureusement, les options sont là pour vous aidez un peu dans votre dure tâche, la plus pratique étant les modules qui se regroupe au tour de votre vaisseau et qui réagissent différemment suivi leur couleur: bleue, ils tirent vers l’avant, rouge, ils tirent dans la direction opposée à votre déplacement. Mais comme d’habitude, si on perd une vie, on recommence à poil et on réapparaît assez loin en arrière.

Un mot sur la Penalty Area: un niveau bourré ras la gueule d’ennemis durs à vaincre, d’autant que vous n’aurez le droit à AUCUNE option, juste le tir de base. Et quand y’en a plus, y’en a encore car tout cela n’était qu’un échauffement sur simulateur, le vrai combat démarre maintenant. C’est donc reparti pour trois niveaux, sorte de medley des niveaux précédent. Et ce n’est qu’au terme de cette ultime épreuve, après avoir suer sang et eau, que vous aurez le droit de vous faire tatouer: J’AI FINI IMAGE FIGHT.

Niveau réalisation, c’est correct, peu de concessions ont été faites: les graphismes sont un peu moins colorés, les sprites un peu moins gros mais le tout reste très proche de l’original avec des niveaux au thème tantôt futuriste tantôt organique. Il faut noter qu’il y a malheureusement quelques ralentissements et effacements de sprites assez malvenus.
La bande son reprend les airs de la borne mais sonne un peu plus root. Les bruitages sont globalement assez réussi sauf le celui du tir principal qui fait un peu trop piou piou à mon goût.

Une conversion fidèle au jeu d’arcade qui réclame une bonne dose de réflexe et de calme.